Le vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) s’est rendu à GOMA jeudi 11 octobre dernier pour une mission de supervision et de sensibilisation de la population et des parties prenantes au processus électoral. Précisément, pour sensibiliser sur l’évolution du processus électoral en cours au pays et sur l’utilisation de la machine à voter, cette technologie électorale qui sera utilisée lors des scrutins directs combinés du 23 décembre 2018.
Le vice-président de la CENI a animé un cadre de concertation avec les acteurs de la société civile ainsi que les délégués des partis politiques tant de l’Opposition que de la Majorité au CAP KIVU de Goma. Où il a eu l’occasion de répondre aux diverses préoccupations liées au nettoyage qualitatif du fichier électoral, à l’extraction des doublons ainsi que celle concernant les électeurs sans empreintes digitales.
Pour ce qui est de la machine à voter, Norbert Basengezi a fait savoir à ses interlocuteurs que c’est la peur qui alimente les discussions actuelles sur cet outil de vote. Exhortant ses compatriotes de cette partie de la RD Congo à se montrer plutôt fiers en tant que précurseur au monde en matière d’informatisation de systèmes de vote. La machine à voter avec ses propriétés diminue le temps de vote et le coût des élections, sécurise et facilite le vote, a-t-il assuré.
Vendredi 12 octobre, Norbert Basengezi a gagné Bukavu au Sud-Kivu voisin où il a appelé toutes les couches de la population, surtout les candidats, à savoir compter les jours car les élections sont déjà à nos portes. C’était au cours d’un cadre de concertation en salle Concordia dans la commune d’Ibanda. Ici aussi, le vice-président de la CENI s’est entretenu avec les représentants des partis et regroupements politiques de toutes les tendances, ainsi que les acteurs de la société civile.
Le vice-président de la CENI a invité les candidats aux prochaines élections combinées présidentielle, législatives nationale et provinciale à fournir davantage d’efforts dans l’accréditation de leurs témoins, rappelant qu’il ne restait plus qu’une soixantaine de jours d’ici les scrutins.
Ce cadre de concertation était également une occasion pour le numéro 2 de la Centrale électorale de balayer toutes les questions liées au nettoyage du fichier électoral, à la délivrance des duplicatas et à la question récurrente d’électeurs sans empreintes digitales.
J.N.