L’épidémie de choléra qui s’était déjà déclarée dans la zone de santé de Bena Dibele en territoire de Kole au Sankuru s’est propagée jusqu’à Lusambo, le chef-lieu de la jeune province. Environ 52 cas ont été enregistrés, dont 14 décès.
Une équipe de la direction provinciale de la santé est descendue sur les lieux pour une investigation et ainsi que M.S.F/Belgique qui effectue un travail de prospection. Cette dernière équipe, qui avait déjà œuvré à Bena Dibele a permis le prélèvement d’échantillons qui ont confirmé la présence de l’épidémie à Lusambo. L’O.M.S a dépêché des kits de prise en charge pour 100 patients mais la situation continue de se dégrader, selon les rapports des médecins. 441 cas de choléra sont signalés dans la zone de santé de Bena Dibele, et 62 décès enregistrés. Tandis que dans la zone de santé voisine de Kole, dans les villages riverains, 11 cas sont dépistés et deux morts déplorés. Parmi les partenaires habituels, seul Ocha a promis de l’aide mais ne s’est pas exécuté, indique le chef de bureau de l’information sanitaire, le docteur Jean Petit Okolongo.
De la rougeole dans les zones de santé de Wembonyama et Tshumbe
Une épidémie de rougeole sévit dans les zones de santé de Wembonyama et de Tshumbe où plusieurs enfants souffrent de cette maladie.
Le chef de bureau de l’information sanitaire de la Direction Provinciale de la Santé du Sankuru, le docteur Jean Petit okolongo, indique que la prise en charge de ces malades est appuyée par M.S.F/Belgique dans la zone de santé de Tshumbe grâce aux équipements logistiques transportés sur les lieux par avion petit porteur. Plus de cent cas ont ainsi été dépistés à Tshumbe et 14 décès enregistrés, alors que 87 cas et 12 décès ont été enregistrés dans la zone de santé de Wembonyama qui ne bénéficie pas encore du même soutien logistique. Une équipe de la Direction Provinciale de la Santé/Sankuru soutenue par M.S.F/Belgique s’est rendue dans les zones pour la prospection, renseigne-t-il.
Malformation congénitale chez une fillette d’un an et demi
Une fillette d’un an et demi a été présentée à l’hôpital général de référence au bureau de médecin chef de staff pour une malformation congénitale. Selon le docteur Jean Pongo, médecin chef de staff de l’hôpital général de référence de Lodja, la fillette est née avec une imperforation anale avec fistule recto vaginale. Elle éprouve des difficultés à déféquer et la matière fécale passe par l’organe génital. Le médecin estime qu’il s’agit d’une malformation congénitale qui exige une intervention chirurgicale : l’étroitesse de la fistule complique la défécation et fait pleurer la fillette de douleurs, explique-t-il.
D.K.
Correspondant à Lodja