Invité à prendre part au cadre d’échanges ‘’Tomikotisa’’ pour l’appui technique aux partis politiques organisé par le National Democratic Institute (NDI), le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa, a répondu aux préoccupations des leaders des partis politiques présents.
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a procédé à l’ouverture des Bureaux de réception et traitement des candidatures (BRTC) des députés provinciaux le 24 Juin dernier et ce, pour un délai de 15 jours qui sera suivi du dépôt des candidatures présidentielles et des députés nationaux du 25 Juillet 2018 au 08 Août 2018. Compte tenu des urgences de l’heure, le NDI a convié les leaders des partis politiques à une séance d’échanges avec le président de la CENI sur les étapes restantes du processus électoral.
Dany Komla Ayida, directeur-pays du NDI a expliqué aux interlocuteurs de la CENI que le NDI a reçu des ressources additionnelles des coopérations britannique et suédoise en Avril 2018 pour encourager la participation des femmes et des jeunes au processus électoral en cours. Corneille Nangaa a profité de l’occasion pour rappeler aux participants que son institution ne dépassera pas d’un seul jour le délai inscrit dans le calendrier électoral en ce qui concerne le dépôt des candidatures aux niveaux présidentiel, législatif national et provincial.
La question relative aux cautions payées en 2015, que le Trésor public a décidé de rembourser aux candidats, la hausse de la caution conformément à la nouvelle loi électorale, ainsi que des préoccupations liées à l’utilisation de la machine à voter et aux personnes enrôlées sans empreintes digitales ont accaparé les échanges.
Le patron de la centrale électorale a expliqué que le remboursement de la caution relève de la décision du Trésor. Les candidats ayant payé la caution en 2015 pourraient contacter la DGRAD pour s’imprégner de la procédure requise afin de recouvrir les frais engagés. Pour ce qui est des 16,6% des personnes enrôlées sans empreintes digitales, la loi n’interdit pas l’enrôlement des personnes avec empreintes illisibles ou encore celui des personnes vivant avec handicap.
Les délégués de l’opposition présents à la séance ont rappelé au président de la CENI les préalables posés pour leur participation aux prochaines échéances électorales, entre autres, celui de l’utilisation de la machine à voter. Il leur a été rappelé que l’utilisation de la machine est une option levée par la CENI en vue de rationaliser le coût des élections conformément à l’Accord politique du 31 décembre 2016.
Pour clôturer son intervention, le président de la CENI a demandé aux hauts cadres des partis politiques de s’atteler à respecter le délai de dépôt des candidatures tel que fixé dans le calendrier électoral.
J.N.