Les exportations du bois grume de la RDC devraient se situer autour de 83.000 m3 (82.913m3) et de 10.968 t pour les bois sciés, selon les estimations 2018 de la Banque Centrale du Congo, BCC.
Partant de ces projections, la Direction Générale des Douanes et Accises compte réaliser des recettes de l’ordre de 12.5 millions de dollars (2.495.580.986 FC) en 2018 pour les grumes et environ 4 millions de dollars, soit 394 millions de FC pour les bois sciés.
Les recettes des ressources forestières (grumes, bois sciés, etc.) n’ont été que 302,2 millions de FC pour les bois sciés et de 1.879.068.993 de FC pour les grumes en 2017. Ces recettes, certes, insignifiantes par rapport à celles réalisées par d’autres Etats du bassin du Congo, sont en nette progression par rapport aux années antérieures.
Après avoir réalisé près de 62 millions de dollars des recettes en 2017, le Congo d’en face se dote d’un système informatisé pour le commerce du bois pour gagner plus en 2018. Brazzaville ne compte que 32 concessionnaires forestiers contre 57 en RDC (statistiques 2016). En 2017, le volume de bois exporté par le Congo-Brazzaville était estimé à 937.732,40m3 dont 702.915,06m3 de grumes, 150.237,95m3 de sciages humides, 52.299,64m3 de sciages secs, 24.973,67m3 de placages déroulés, 130,48m3 de contreplaqués et 7.071,61m3 de produits finis. Quand on sait que la forêt de la RDC est plus étendue que celle du Congo, il est inconcevable que la RDC laisse échapper des substantiels revenus au nom des accords COP, REDD, Fonds carbone, Fonds Bleu, etc., qui ne rapportent pas grand-chose mais contraignent la RDC à geler l’exploitation de ses forêts.
POLD LEVI