Quelque 80 sociétés de gardiennage opèrent en RD Congo, selon un récent répertoire élaboré par le Ministère de l’Intérieur. La barre de 100 sociétés devraient être atteinte au regard de nouvelles demandes d’agreement.
La redevance annuelle d’exploitation des sociétés de gardiennage que le gouvernement avait gelée, question de mettre de l’ordre dans le secteur, a rapporté plus de 121 millions de FC en 2016 et quelque 222 millions de FC 2017. Par ailleurs, le gouvernement qui n’espérait que 37 millions de FC de droits de délivrance du permis d’exploitation sociétés de gardiennage à fin 2016, a plutôt perçu le triple, plus de 107 millions de FC. Les recettes relevant de la taxe de gardiennage par la Police Nationale Congolaise (PNC) des personnes physiques et morales ont également explosé, plus de 10,5 milliards de FC, soit un taux de réalisation de 934,8 % au cours de la même période.
Selon des analystes, l’avant-période électorale a toujours accentué des soucis sécuritaires sur le continent africain. La RD Congo ne fait pas exception. Outre la floraison des sociétés de gardiennage, les recettes de droits de délivrance des permis de port de d’armes sont en hausse constante depuis 2015. La société civile s’en inquiète, même si il ne s’agit que d’armes d’autodéfense, de chasse ou de sport. Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur et Sécurité n’a plus, officiellement, délivré des autorisations spéciales de fabrication d’arme d’autodéfense, de chasse ou de sport depuis pratiquement 4 ans. Toutefois, il s’observe une tendance similaire au premier trimestre 2017, quand le ministère de l’Intérieur et Sécurité avait enregistré une réalisation de 290 %! de ses prévisions des recettes sur les permis de port d’armes, soit près de 8,4 millions de FC sur une projection d’un peu plus de 2 millions de FC.
PL