Coup de tonnerre chez les Dauphins noirs qui, selon le camerounais Ayuk Taku, transfuge du FC Renaissance cette saison, n’ont pas respecté les clauses du contrat qui les lie pour deux saisons.
«J’ai signé un contrat de deux ans avec V club et la prime de signature était d’USD 120.000», a fait savoir le camerounais. Et de poursuivre: «j’ai perçu un acompte équivalent à USD 30.000. Le club m’a signé une reconnaissance de dette (90.000$, ndlr) qui devrait être payée avant le début du championnat».
Chose qui, à en croire Ayuk, n’a pas été fait. Pour calmer les esprits, le gouverneur de la ville, André Kimbuta, en tant que supporter et ancien dirigeant de V club, a déboursé USD 20.000 pour alléger la dette qui, désormais est ramenée à USD 70.000. Tel est le montant réclamé par l’ancien meneur de jeu de Renaissance. «Quand je demandais le reste de l’argent, il y avait toujours des explications», a révélé Ayuk.
Ses plaintes seront-elles entendues?
La question mérite d’être posée, s’il faut faire foi à ces révélations, à savoir, qu’Ayuk Taku n’a jamais touché la copie originale de son contrat, en dépit de son insistance. «Le jour où j’ai signé pour V club, j’ai exigé la copie originale de mon contrat mais le club m’a supplié de ne pas le prendre et d’attendre qu’il soit signé par le président. Le document m’a été remis par la suite, mais pas l’original pour lequel j’ai eu à faire plusieurs tours au bureau de V.club, mais sans succès ».
Ces réclamations interviennent alors que le secrétaire sportif de l’AS V. Club, Raphaël Esabe, a demandé au camerounais de regagner la Rd-Congo pour poursuivre son aventure chez les Dauphins noirs.
En séjour en Angleterre pour des soins médicaux, Ayuk n’envisage probablement pas de rentrer dans V club où il a eu du mal à faire valoir son talent, contrairement à ses prestations, lors de son passage éclair au FC Renaissance.
«Ça fait deux semaines que je suis en Angleterre pour une visite médicale. Après examens, rien n’a été signalé. Depuis que je suis dans V. Club, je suis toujours malade. Je n’arrive pas à courir. Au Cameroun, j’ai encore passé une visite médicale, rien n’a été signalé », se plaint Ayuk, avant de conclure, dépité : «C’est dommage!».
Didier MBOKANDJA SHAKO