« Arrêtez cette bête polémique d’une drôle de race des journalistes dont la bouche et les stylos sont plus rapides que le cerveau et la déontologie »
Mes chers Donatien Ngandu et Laurent Buadi, ma chère Chantal Kanyimbo. C’est ce qui tue la profession : donner et relayer des informations sans vérifier. Je suis mieux placé pour parler de la maladie de Nzila Fanan. Tout ce que vous dites venant de Kabasele est faux. 1. Nzila n’est pas mort à mokali ni à Mikondo mais à Lemba sur l’avenue Gangi dans maison bien équipée et confortable (vous pouvez aller vérifier car le deuil continue). Nzila n’a jamais été abandonné. Fanan a été envoyé en Inde par deux fois et interné à Ngaliema plus de quatre fois parce qu’au départ tout avait commencé par une crise d’AVC. La prise en charge d’un malade d’avc parfois avec perte de mémoire n’est pas chose facile ! Il se fait qu’au même moment son épouse le quitte, c’est pourquoi la famille décida de le loger chez sa sœur Rebecca à Masina pour l’isoler des bruits sur recommandation de son médecin et bénéficier de l’encadrement de la famille. Autres chose, le médecin traitant de Nzila à Ngaliema preste également à l’hôpital St Joseph. C’est pourquoi pour des raisons de proximité, à chaque crise, on l’amenait à l’hôpital St Joseph. La famille du disparu, ses amis : Frédéric Kitengie, Constant Omari, Jean Claude Eale (surtout) ont tout fait pour sauver Nzila mais son AVC était irréversible (il a souffert pendant 7 ans). Des séjours ont même été payés dans des monastères pour son repos mental, à Mbudi et même à Lubumbashi ! Tout a été fait pendant ces sept longues et pénibles années. Je ne veux pas entrer dans des problèmes autour de sa carrière à la Rtnc. Ce n’est pas mon propos. Mais je voulais juste préciser les choses en ajoutant que ceux qui l’ont pleuré et enterré dignement n’ont jamais lâché Fanan depuis sa première crise jusqu’au dernier soupir. Et ils méritent reconnaissance autant que Nzila mérite respect et un repos éternel après autant d’années de souffrance. Ceux qui critiquent et se soucient de Nzila après sa mort ne se sont même donnés la peine d’aller le voir ou de l’amener à la kiné. Cela est d’autant vrai qu’ils ne connaissent même pas là où Fanan a passé ses derniers jours. Svp arrêtez cette bête polémique d’une drôle de race des journalistes dont la bouche et les stylos sont plus rapides que le cerveau et la déontologie. Je connais bien Nzila comme aîné, confrère et comme bel oncle car mon épouse est sa nièce. Vous ne réalisez pas le mal que vous causez à la famille et aux amis qui se sentent traînés dans la boue et humiliés par vos commentaires malveillants.
Severin BAMANY
10/01/18, 8:56