En marge du fiasco, le deuxième de suite enregistré par l’aile radicale des Forces politiques et sociales dites acquises au changement, Félix Tshilombo Tshisekedi s’est lancé dans un vibrant plaidoyer pour tenter d’expliquer l’inexplicable ( ?) échec. Et comme à son habitude, cet acteur politique « tombé dans l’arène avec les langes de maman », selon le commentaire d’un de ces collègues du G7 lassé de ses « gaffes », s’est plutôt tiré plus une balle dans le pied.
Sur les antennes de la RFI, Félix Tshilombo déclare, en effet :
1. « J’ai essayé de sillonner les points de ralliement. Je n’ai pas vu les combattants tel que prévu. Et dans ce cas-là ça ne servait à rien de venir tout seul et de se faire cueillir en étant seul ». Affirmation lourde de conséquences dans l’entendement de l’opinion qui découvre son leader sous les traits d’un couard redoutant de « se faire prendre seul » !
2. « Le problème, c’est que la pluie est tombé jusque 8h00 du matin, je crois. Nos équipes de mobilisation ultime – ceux qui d’habitude sensibilisent le transport privé à partir de 5 h 00 de ne pas sortir – n’ont pas pu faire le travail ». Nouvelle révélation et nouvel aveu. Ainsi est éventré ce qui, toutes manières, n’était qu’un secret de polichinelle pour les observateurs : la réussite des journées villes mortes tenaient plus à un travail d’intimidation des conducteurs des véhicules de transport privé. Et non pas à une quelconque conviction politique des automobilistes congolais. L’opinion et les forces de maintien de l’ordre sont ainsi édifiées : c’est dès 5 heures qu’il faut déployer des équipes de protection des propriétaires de véhicule de transport …
3. « Notre mobilisation aussi, peut-être, a souffert d’une imperfection. Moi, je suis arrivé il y a deux jours, mais j’ai trouvé qu’il y avait encore du travail ». Quelle légèreté pour l’héritier autoproclamé de « la fille aînée de l’opposition » que de s’absenter à quelques jours de la tenue d’une manifestation voulue grandiose. Et malgré les imperfections constatées, de confirmer l’appel aux combattants à se jeter dans la rue.
Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, c’est donc ce leader politique qui n’a que peu de considération pour le « peuple » parce que : 1. Il a peur de se faire cueillir alors qu’il dresse son « peuple » à affronter les forces de l’ordre à longueur de journées ; 2. Il empêche le « peuple » de circuler pour gagner son pain quotidien en faisant pression sur les transporteurs privés ; 3. Il invite son « peuple » à une marche dont il sait à l’avance qu’elle est mal organisée.
Omer Nsongo Die Lema avec Le Maximum