Selon de récentes estimations officielles 2017, le nombre d’abonnés aux réseaux cellulaires de la place (Orange, Airtel, Vodacom, Africell…) est de 17.078.769.000 unités. Pour autant, cabines publiques et cybercafés sont loin de disparaître.
Les recettes de l’Etat dans ce secteur donne à penser que cabines publiques et cybercafé demeurent des entreprises porteuses des revenus. La redevance annuelle sur autorisation d’exploitation des cabines publiques a, en effet, été perçue à plus de 32.000 % en 2016, exactement 32.168,13 %. En numéraires, cela représente près de 30 millions de FC (29 680 473) contre des prévisions de moins de 100.000 FC (92 267 FC).
Le gouvernement n’a cependant pas prévu des recettes sur la déclaration d’exploitation de publiphones (cabine publique) et de cybercafés. Pourtant, en 2016, l’Etat a perçu plus de 1.2 millions de FC alors qu’aucune prévision n’avait été mentionnée dans le budget.
L’Etat devrait gagner au bas mot 120 millions de FC de droits sur la déclaration d’autorisation d’exploitation d’un réseau indépendant d’Internet (Intranet) pour l’exercice 2017.
Au premier trimestre 2017 déjà, le taux de perception était de 197.93 %. En 2015, le ministère des Postes, Téléphones et Nouvelles Technologies de l’Information a gagné quelque 59.669.420 FC sur des prévisions de 60.872.500 FC.
En 2016, les droits sur la déclaration d’autorisation d’exploitation d’un réseau indépendant d’Internet a rapporté plus de 80 millions de FC (80 300 660 FC) sur des projections de près de 58 millions de FC (57.664.243FC), soit un taux de réalisation de 139,26 %.
Alors qu’au premier trimestre 2017, la taxe sur l’autorisation de fourniture des services d’Internet au public avait rapporté plus de 90 millions de FC (91.308.501FC), le ministère des PT&NTIC ne compte gagner que moins de 38 millions de FC (37.992.182FC) à fin décembre 2017.
En 2016, la taxe avait rapporté plus de 20 millions de FC contre 15,5 millions de FC en 2015. Par contre, la redevance annuelle sur la fourniture des services d’Internet au public devrait rapporter au moins 1.5 milliards de FC (1.564.728.254 FC) à l’Etat.
En 2016, selon le ministère des PT&NTIC, la redevance a rapporté plus de 1.135 milliards de FC (1.136.650.254FC).
Il sied de rappeler, par ailleurs que la Société congolaise des postes et des télécommunications, SCPT ex-OCPT, mûrit l’idée de l’établissement d’un réseau de fibre optique de proximité, le FTTx, Fiber to the home/Fiber to the building, reliant les maisons et les immeubles résidentiels ainsi que la migration du réseau CDMA (Code division multiple access) existant à un réseau de dernière génération non autrement identifié par la SCPT. La SCPT ex-OCPT devrait achever les études de faisabilité y relatives dans les villes de Kinshasa, Lubumbashi et Matadi. Il nous revient que quelques contrats ont été signés et permettront de proposer les services de télécommunications de détails à la clientèle grand public ainsi qu’aux PME et autres organisations de taille moyenne qui se multiplient dans les trois villes.
Selon de récentes estimations du ministère en charge des PME, quelque 2,5 millions de micro-entreprises seraient opérationnelles dans la capitale et sa périphérie. Les services que la SCPT devra offrir seront regroupés sous le format « Triple play », à savoir l’accès Internet haut débit, le bouquet de télévision ainsi que le service de téléphonie fixe.
POLD LEVI.