Résidence encerclée par chars et blindés de l’armée de son pays depuis le 14 juillet 2017, le Chef de l’Etat du Zimbabwe, Robert Mugabe est assigné à résidence, mais n’avait pas encore plié jeudi 16 novembre 2017 dans la soirée. L’homme, âgé de 93 ans, au pouvoir depuis 37 ans, refusait encore de démissionner sous la pression de l’armée et se montrait à mesure de poser ses conditions aux putschistes. Jusqu’à la dernière minute, Robert Mugabe s’estime le seul dirigeant légitime du Zimbabwe. Tout au moins, pas avant les élections prévues l’an prochain, dit-on de source politique.
Selon nos confrères de Jeune Afrique, des négociations étaient en cours jusque tard dans l’après-midi pour assurer une sortie honorable au Père de l’Indépendance Zimbabwéenne. »Le général Constantino Chiwenga et des envoyés sud-africains sont présents pour ces négociations », lit-on sur une dépêche de l’hebdomadaire africain. Même s’il restait que Robert Mugabe ne semblait pas encore décidé à quitter le pouvoir de son propre chef. « Camarade Bob » estimait dans la matinée de ce jeudi qu’il ne pouvait être démis de ses fonctions que par un vote de la direction de la Zanu-PF, le parti au pouvoir, rapporte Reuters.
J.N.