Si la délégation de l’opposition politique rd congolaise reçue vendredi dernier par l’ambassadrice américaine aux Nations-Unies, Nikki Halley, s’est affichée réunie et recomposée, la présence de l’UNC Vital Kamerhe n’en pose pas moins problème. C’est ce que révèle les propos de Christophe Lutundula Apala du G7 au micro de nos confrères de Top Congo FM, lundi 30 octobre 2017 :
« Je dois être honnête. Il appartient à Vital Kamerhe de prouver que cette fois-ci, c’est la bonne. Je n’ai pas l’habitude d’avoir la langue de bois. C’est gênant quelque part. N’eut-été son revirement il y a quelques mois, notre combat aurait pris une autre vitesse », a-t-il soutenu, faisant sans doute allusion à la participation de VK au dialogue politique de la Cité de l’OUA, en septembre 2016. « Nous sommes tout à fait vigilants », a-t-il encore déclaré.
Tout en précisant que l’image rendue publique à l’issue de l’entretien avec l’émissaire de Donald J. Trump en RD Congo n’était qu’une « image de circonstance due à l’agenda très serré de Nikki Halley qui ne pouvait pas recevoir l’Opposition séparément ». Christophe Lutundula Pene Apala rappelle « la volonté (de l’Opposition) de se mouvoir dans une dynamique commune ». Mais, souligne-t-il, « il n’est pas question de créer un mouvement au sens organique ou formellement institué. Nous n’avons pas le droit d’empêcher à qui que ce soit de lutter pour qu’il y ait alternance ».
Réagissant à cette attitude partagée par un grand nombre de leaders radicaux, Jolino Makelele, le porte-parole de l’UNC, rappelle qu’«en matière de constance, si nous devons revenir il y a 2 ans, quand nous combattions le pouvoir en place, très peu de gens qui se réclament aujourd’hui de l’Opposition étaient avec nous. Certains qui parlent de constance étaient dans le camp du président de la République ». « chaque chose a son temps. Nous avons eu des moments de divergence et de convergence. Il était grand temps de réunir nos efforts pour que notre combat puisse aboutir au changement tant attendu par le peuple ».
Au FRC, le MLC Alexis Lenga, affirme « ne pas être là pour juger. C’est le peuple qui juge chaque acteur politique».
Le plus important pour lui, c’est la « conscience de chacun ».
La délégation de l’Opposition a remis vendredi un mémo commun signé par ses principaux leaders dont Vital Kamerhe.
Son parti UNC participait pourtant encore officiellement au gouvernement en début de semaine.
AVEC TOP CONGO FM