Dans toute famille, le moyen indiqué pour discipliner un enfant «récalcitrant» n’est pas de l’éloigner, ni de l’isoler. C’est plutôt de lui confier des responsabilités. Il en va de même du Gouvernement ou d’un régime politique. C’est en le mettant au contact des autres qu’on arrive à le soumettre à certaines obligations.
On aurait bien souhaité voir le collectif congolais d’ONGDH plaider pour l’élection du Gouvernement au Conseil des droits de l’homme de l’Onu. Hélas, elles ont choisi la voie contraire.
Au fait, la motivation première – leur agenda caché – pourrait être la perte de job !
Imaginons effectivement une RDC sans violations avérées de droits de l’homme. Que va-t-il concrètement se passer ? Pour paraphraser l’artiste musicien Brazza-Congolais « Zao » – auteur du tube «La Guerre, ce n’est pas bon !»-, on se retrouverait avec un Bnucdh cadavere, une Asadho cadavere, une Vsv cadavere, une Acaj cadavere, une Hrw cadavere, une Amnesty international cadavere…
Ainsi, au désormais célèbre mais cynique “No Nkunda, no job” succéderait la formule “No violations, no job”.
Comment, du reste, en serait-il autrement lorsque, juste un exemple, Ida Sawyer est diplômée de la faculté des Droits de l’homme d’une université américaine ?
Imagines-t-on un seul instant ce que vaudrait un médecin sans malade à soigner ? Ou un architecte sans maison à construire ? Ou un magistrat sans criminel à poursuivre ?
Pour Ida Sawyer, les violations des Droits de l’homme sont donc une question de vie.
Dire que c’est elle qui, en réalité, a conduit la fronde anti-gouvernementale aux Nations Unies et c’est par elle qu’un certain Louis Charbonneau a osé qualifier mon pays d’Etat paria !
Or, par Etat, il faut entendre «la personne morale de droit public qui, sur le plan juridique, représente une collectivité, un peuple ou une nation, à l’intérieur ou à l’extérieur d’un territoire déterminé sur lequel elle exerce le pouvoir suprême, la souveraineté».
L’Etat congolais est donc essentiellement le peuple congolais, la nation congolaise.
Là, je n’ai vraiment pas envie de m’amuser.
NDL
AMUSONS-NOUS UN PEU… : A qui profitent les crimes des droits de l’homme ?
