Les bonnes perspectives annoncées, en avril 2017, par le Fonds monétaire international, FMI, dans le secteur pétrolier semblent donc se concrétiser. Si au premier trimestre 2017, les recettes des hydrocarbures n’étaient que de 33 millions de dollars (33.036.516,60 USD), au second trimestre, les pétroliers producteurs ont versé à la DGI, à la DGRAD et à la DGDA, plus de 67 millions de dollars (67.513.303,59 USD), soit pratiquement le double des réalisations des trois premiers mois de l’année. Au total, les recettes perçues par le Trésor public durant les six premiers mois de l’exercice budgétaire 2017 se chiffrent à un peu plus de 100 millions de dollars, plus précisément 100.549.820,19 dollars.
Sur terrain, en effet, PERENCO/RDC opère à travers 3 sociétés : MIOC, Muanda International Oil Company, qui exploite le pétrole en offshore ; avec 2 entreprises partenaires, le Japonais TEIKOKU et une filiale du groupe formé par l’Américain CHEVRON et le français TOTAL, ODS. Cependant Muanda International Oil Company dispose des parts majoritaires, soit 50%. Sur les champs terrestres, en on shore, PERENCO exploite l’or noir à travers deux autres entreprises : PERENCO REP – qui dispose de 55% des parts – et LIREX qui détient 45% d’actions dont 15 reviennent à la Congolaise des hydrocarbures, COHYDRO. Encore actionnaire unique de la COHYDRO SARL), l’Etat rd congolais, sied-t-il de rappeler, dispose également de 20 % des parts dans les sociétés concessionnaires off-shore. Naturellement, la croissance des recettes des exportations du groupe PERENCO ne peut que profiter à la Congolaise des hydrocarbures, contrairement à certaines idées reçues qui, malheureusement, ont fait de vieux os au sein de l’opinion publique, dans le Bas-Congo, particulièrement. Depuis une dizaine d’années, la firme pétrolière se fait obligation d’affecter quelque Usd 210.000 chaque année aux actions sociales dans la région de Muanda. Les assignations des pétroliers producteurs (PERENCO REP, LIREX… MIOC) pour 2017 sont 252.811.867.100 FC dont 96.511.216.277 FC pour la DGI et 156.300.650.823 FC pour la DGRAD. Mais le gouvernement escompte gagner plus, en activant des taxes en veilleuses.
POLD LEVI