Le courrier adressé à Dirk van der Maelen, le président de la Commission des Relations extérieures au parlement belge, date du 10 juillet 2017. Biso na Biso, une Asbl membre du Conseil Consultatif pour la Solidarité Internationale de la ville de Bruxelles, préconise de mettre en relation les parlementaires de bonne volonté pour ramener les deux pays dans une relation apaisée. L’Asbl, qui se dit « apolitique et neutre », suggère au patron des relations extérieures du parlement belge d’organiser un dialogue politique constructif entre les parlementaires belges et congolais, et éventuellement, une mission sur place en RD Congo.
Le lecteur lira ci-après le texte intégral de cette correspondance dont Le Maximum s’est procuré une copie.
Monsieur Dirk Van der Maelen
Président de la commission Relations Extérieures
Maison des Parlementaires
Rue de Louvain, 21
1000 Bruxelles
Par courrier ordinaire et e-mail : dirk.vandermaelen@dekamer.be
Concerne : Offre de recours à un dialogue constructif et interparlementaire
Monsieur le Président,
C’est en prenant la très respectueuse liberté de vous adresser ce courrier pour attirer votre bienveillante attention sur la situation particulière de la RD CONGO dans son contexte global actuel, que notre asbl : « Biso na Biso » qui, par ailleurs est aussi membre du Conseil Consultatif pour la Solidarité Internationale de la ville de Bruxelles.
Notre association est foncièrement Apolitique et Neutre ; nous priorisons la recherche de la paix effective en RDC : qui est facteur de développement et notre organisation met tout en œuvre pour activer une synergie de toutes les entités, de toutes les personnes de bonne volonté éprises du Congo aussi bien les Originaires de la RDC que les Amis sincères du Congo. C’est à ce titre, qu’il est primordial qu’une entente inscrite dans une cordialité respectueuse mutuelle puisse perdurer en unissant étroitement la Belgique et le Congo.
Ceci étant, pour être succinct ; point n’est besoin de rappeler l’exhaustivité du Diagnostic de la RDC Ô combien attestée ! Mais alors quels remèdes faudrait-il efficacement apporter ? Comment conjurer cette crise multiforme qui se déploie avec acuité au Congo et qui subsidiairement induit la Belgique dans une escalade impactant l’U.E (Union Européenne), l’O.N.U (Organisation des Nations-Unies) se reflétant en sanctions ciblées contre certaines personnalités militaro-politiques de la RDC.
Cette orientation pétillement partagée par toutes les parties en présence influe désavantageusement le peuple Congolais. En somme, il n’y a pas de sanctions ciblées contre un individu qui ne visent pas l’Etat ou l’organisation au nom de laquelle l’individu agit ou, encore, qui n’ait d’impact sur la population.
Il appert que le Gouvernement Congolais a signifié sa réprobation de sanctions ciblées européennes de quelques Dignitaires de l’Etat, en imaginant à grands traits des mesures de rétorsion à appliquer ultérieurement.
La perception de la population Congolaise confrontée à la soudaine fin de coopération bilatérale de très longue date entre les armées : Belge et Congolaise pourrait aisément ouvrir une fenêtre de tir vécu par tous comme un désintérêt conjoint face aux enjeux prioritaires de protection et la sécurité de la nation Congolaise.
Ce détachement pourrait aussi lu en constatant le terme de la coopération entre l’Union Européenne et la RDC en matière d’assainissement et salubrité de la ville-province de Kinshasa car notablement le transfert de cette technologie d’assainissement n’a pas été assimilé ou alors n’a pas du tout été envisagé car ce savoir-faire, cette expertise font remarquablement défaut à Kinshasa ; pouvant laisser croire à un déni de responsabilités par Tous. Cette démarche gouvernementale Congolaise souligne la volonté de revendiquer son incontestable souveraineté.
Ce rapprochement Interparlementaire aura pour substrat : un état des lieux fouillé prenant en compte le triptyque : (passé, présent, futur) pour mener à un « accord sur le désaccord » concordé. Nous offrons une entremise pour transformer tout conflit en occasion de changement constructif et satisfaisant de sorte à éradiquer le désarroi singulier du peuple Congolais. Pour faire éclore cette paix cohésive, cet échange interparlementaire est à initier car il s’impose et sa matérialisation est à considérer pour la rentrée parlementaire Congolaise prévue pour le mois d’octobre 2017.
En guise de conclusion, Monsieur le Président ; assisterions-nous atones face à ce conflit agissant derrière le conflit apparent ? Quelles sont les solutions créatrices de reconnaissance et de satisfaction pour la Belgique et le Congo ? C’est dans cette approche de Désescalade, de recherche de Paix Cohésive en contournant judicieusement le chaos annoncé de sorte à épargner la population Congolaise exténuée par la routinisation des Violences collectives.
Considérant, le lien de la Belgique et de la RDC totalement ternaire : passé, présent et futur dans leur histoire commune ; c’est précisément dans le cœur de cette idée que « Biso na Biso » préconise de mettre en relation, les parlementaires bienveillants de deux pays en privilégiant une écoute active en vue d’une reconnaissance réciproque conduisant à reprendre le chemin d’une relation apaisée.
C’est dans ce cadre que l’Asbl Biso na Biso se permet de vous saisir pour vous demander d’organiser un dialogue politique constructif entre les parlementaires belges et congolais et, éventuellement, une mission sur place, en RDC.
La mondialisation fait en sorte que, aujourd’hui, chaque pays est touché par les problèmes des autres, et les parlementaires, en tant que représentants du peuple, ont le devoir d’intervenir sur les phénomènes et les politiques qui ont un impact sur le devenir et le mieux-être de l’ensemble de la société et, particulièrement, de la population.
D’ores et déjà, nous tenons à vous signaler que le parlement congolais serait dans la joie de recevoir une délégation des parlementaires belges au mois d’octobre, soit à la rentrée parlementaire, et attendons votre confirmation pour les formalités d’usage.
Dans l’attente, veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos sentiments distingués.
Pour l’Asbl Biso na Biso
Monsieur le Président, votre docte implication aiguillonnera toutes les parties à cheminer pour un dialogue préventif recentré sur le futur, augurant un futur d’espérance et de paix pour tous.
Pour l’asbl Biso na Biso :
Référents :
Monsieur JOHNNY GATHO (Conflictologue, Négociateur, Médiateur, Détective et Enquêteur)
Contact : 0033 (0) 616194575 / e-mail : johnnygatho@yahoo.fr
(Signature)
Maitre Olivier Baelongadi (Avocat barreau de Bruxelles)
Contact : +32 497 84 29 58 olivier_baelo@yahoo.fr
(Signature)