Le succès diplomatique remporté par la RDC à la suite de la participation du Chef de l’Etat au dernier Sommet de l’Union africaine ainsi que les retombées de la tournée européenne du Vice-premier Ministre Léonard She Okitundu en Occident, font grincer les dents à un certain nombre d’opposants de circonstance qui semblent ne pas comprendre grand’chose à la politique.
En effet, c’est depuis la clôture du Sommet ayant apporté le soutien au gouvernement congolais engagé sur la voie salutaire de la pacification du pays et de l’organisation des élections que ces opposants de pacotille sont sortis du bois pour étaler à la face du monde leur obstination à vouloir par tous les moyens, s’investir dans la désinformation et le mensonge. Le but qu’ils poursuivent, ce faisant, est de s’attirer la sympathie des ennemis de la RD Congo qui les aideraient ainsi, à capturer par des voies non démocratiques le pouvoir, en procédant par la planification des situations d’insurrection dans toutes les provinces. Ils pensent que pareilles manœuvres de la honte, déboucheraient sur une intervention musclée des forces extérieures (la communauté internationale) appelées littéralement à se mobiliser pour neutraliser tous les efforts du peuple congolais concourant à lui permettre de jouir de sa souveraineté.
Débandade
Depuis le récent Sommet de l’UA d’Addis Abeba, c’est la débandade au sein de l’opposition extrémiste et ses affidés notamment au sein de la société civile et particulièrement au sein de la Cenco (Conférence des évêques catholiques de la RDC) où un quarteron de calotins se démènent comme des diables dans un bénitier pour imposer un coup d’Etat constitutionnel au Congo. leurs jérémiades d’hier autour des concepts comme les droits de l’homme ou l’alternance politique que personne n’a jamais remis en cause ont cédé le pas à une « boulimie du pouvoir » à conquérir même sans élections par leurs complices. Ces « faiseurs de rois » autoproclamés multiplient des crocs-en-jambe et soufflent le chaud et le froid pour vendre le leadership de leurs « clients » aux premiers venus parmi les baroudeurs qui promettent de soutenir leur course désespérée à la déstabilisation de la société congolaise mais face à cette folie suicidaire, la population ne se sent pas concernée.
L’opposition congolaise extrémiste (qu’elle soit politique ou dissimulée dans certaines associations de la société civile et notamment dans l’épiscopat catholique) est manifestement aux abois. Elle ne sait plus à quel saint se vouer. Elle a peur des élections car elle n’a pas su les préparer au mieux des intérêts de ceux qui, de l’extérieur de l’Afrique, la soutiennent à bout de bras. Elle a perdu beaucoup de temps et une partie de sa crédibilité et de son efficacité dans une course fébrile et déraisonnable pour imposer coûte que coûte un schéma néocolonial révolu lui tracé par ses maîtres belges, européens et occidentaux. En s’évertuant notamment à mettre sous le boisseau les débats d’idées démocratiques pour utiliser la violence et la rue pour conquérir à la ” va vite “, le pouvoir, allant jusqu’à justifier et exprimer solidarité et compréhension à l’égard des auteurs de violences humainement acceptables commises par des bandes terroristes dans les provinces du Kasaï et du Kasaï Central ! Comme si la RDC était le seul Etat de la planète où le terrorisme devait être banalisée…
Peur des élections
Ce faisant, cette opposition haineuse s’est trompée d’époque et d’adresse et ne sait plus quoi faire pour retourner la situation en sa faveur. Ayant perdu les pédales, elle tente pitoyablement, en désespoir de cause, de se réfugier dans un tourbillon d’ovations funestes à la gloire des apôtres de la balkanisation du Congo dignes des charognards insatiables.
La coalition macabre ” UDPS-G7-AR ” associée aux officines des activistes-combattants représentés par sieurs Jean Claude Katende, Georges Kapiamba et leurs alliés de circonstance, sont sur une pente d’autant plus raide que toutes les promesses des bienfaiteurs occidentaux n’ont pas apporté les fruits escomptés. Leurs mentors politiques Félix Tshilombo Tshisekedi, Moïse Katumbi et Sindika Dokolo se contentent désormais de bachotages de dernière minute qui n’accouchent que de souris. Rien ne lie le sort de ces janissaires de la remise sous tutelle étrangère d’un pays auquel ils prétendent appartenir en dehors des déboires individuelles et de la boulimie de chacun de ces aventuriers de la politique. Le néophyte Sindika Dokolo semble convaincu qu’il peut tirer son épingle du jeu des bouleversements politiques qui obscurcie son avenir individuel de gendre d’un Chef d’Etat d’un pays voisin de la RDC qui a décidé de prendre sa retraite dans quelques semaines en s’accrochant aux basques du duo Katumbi-Tshilombo et des tireurs de ficelles belges.
Sacrilège
Félix Tshilombo, un des fils du défunt leader de l’UDPS Etienne Tshisekedi , a, pour sa part cru hériter avant le temps, de la carrure d’opposant historique gagné de haute lutte par son père, surnommé le Sphinx de Limete. Sacrilège, il a tout fait pour faire du corps de son géniteur, un objet de marchandage politique, conditionnant sans vergogne le rapatriement et l’inhumation avec honneurs du défunt Premier ministre congolais à… la signature par le Président Joseph Kabila d’une ordonnance le nommant chef du gouvernement d’union nationale pour la période préélectorale et électorale sans en avoir aucune qualité ni expérience pouvant lui permettre d’assumer une telle charge. Il a eu comme on dit l’appétit plus gros que l’estomac et s’est noyé dans la magouille politicienne en cherchant à manger à tous les râteliers à la fois. Circonvenu par les billets verts mal acquis de Moïse Katumbi et de ses factotums que sont les Kamitatu, Lutundula, Sessanga, Kyungu Wa Kumwanza, Lumbi et autres Fayulu, il a perdu la partie la plus substantielle de l’UDPS, naguère connue comme « la fille aînée de l’opposition » avec sa séparation d’avec des personnalités aussi significatives de cette formation politique que sont les Bruno Tshibala, Joseph Kapika ou Valentin Mubake…
Quant à Moïse Katumbi Chapwe, le spécialiste ès corruption à qui on doit la désacralisation de l’opposition au Congo, son histoire rocambolesque débute avec ses aventures ambiguës dans le monde des affaires où il a excellé dans la magouille et la fraude.
Ayant goûté aux délices du pouvoir avec son passage, grâce à la complaisance de feu Augustin Katumba Mwanke, à la tête du gouvernorat du Katanga, la grenouille a voulu être plus grosse que le bœuf. Il a cru que la voie lui était ouverte pour accéder par un coup de baguette magique, à la magistrature suprême du pays. Tête baissée, il s’est jeté dans les filets de son propre piège en empruntant des sentiers obscurs dans sa course folle vers la conquête du pouvoir. Recrutant des mercenaires étrangers pour « dégager » le Chef de l’Etat Joseph Kabila avant la fin de son mandat, débauchant des membres aigris de la Majorité présidentielle pour créer son fameux G7, achetant le faux témoignage d’une petite juge immorale de Lubumbashi pour discréditer les instances judiciaires d’un pays dont il prétendait vouloir devenir le Magistrat Suprême…
Course éperdue vers le pouvoir
Oui, l’opposition congolaise est réellement aux abois ! Elle navigue à contre-courant de la volonté de notre peuple qui aspire à plus de paix et de liberté ! Elle a vendu son âme au diable et a perdu toute crédibilité en croyant que c’est en versant inutilement le sang des enfants du Congo à travers ces petites rébellions montées par ci, par-là, qu’elle réussira à arracher le pouvoir !
Elle bondit dans le vide telle un fauve blessé vivant ses derniers moments et qui tente dans les derniers soubresauts de l’agonie de sauter sur toutes les proies passant à sa portée.
Des tabloïds proches du courant radical de l’opposition paraissant librement dans un pays qu’ils ne cessent de présenter comme le plus dictatorial du monde s’égosillent ces derniers temps pour dénoncer l’appel des autorités rd congolaises demandant aux membres de la communauté internationale qui avaient promis de soutenir le processus électoral de respecter leurs engagements ! Un comble quand on sait que ce sont les radicaux qui ont fait de ces élections une question « de vie ou de mort pour la Nation »…
Il appert donc clairement que l’heure de l’hallali approche ainsi que le démontrent les remontrances qui montent de partout contre ces hommes sans foi ni lois qui veulent faire marcher l’Histoire de la RD Congo, « gâchette du revolver Afrique » de Frantz Fanon. De l’Union Africaine qui à Addis Abeba les a envoyé paître, eux et leurs maîtres à penser. Des groupes africains, asiatiques et sud-américains du Conseil des Droits de l’Homme qui ont fait de même à Genève.
Tant va la cruche à l’eau, qu’elle finit par se casser…
Le Maximum avec Pr. Mugaruka