48 heures après la clôture du 29ème sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba, auquel le Président de la République, Joseph Kabila, a personnellement pris part, le PPRD salue, en plus des résolutions issues Sommet qui a réuni les chefs d’État et de gouvernement, le dynamisme de la diplomatie de la RD Congo.
Dans une déclaration, mercredi 5 juillet 2017, le parti présidentiel déclare constater avec fierté patriotique la force et le dynamisme de la diplomatie de la RD Congo sous le leadership de Joseph Kabila, qui a produit des effets au sommet de l’Union Africaine par les résolutions suivantes : la condamnation sans réserve par l’Union Africaine des sanctions ciblées infligées aux ressortissants des pays membres ; les félicitations adressées à la RDC par l’Union Africaine pour ses efforts inlassables dans la lutte contre les violences sexuelles ; le soutien unanime apporté par l’Afrique à la candidature de la RDC au conseil des droits de l’homme des Nations-Unies pour la période de 2018-2020 ; l’Élection d’un compatriote, le professeur Remy Ngoy, à la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, pour un mandat de quatre ans.
Pour le PPRD, ces différentes positions adoptées lors du 29ème Sommet rentrent dans le droit fil du crédo de la diplomatie africaine qui s’appuie sur un principe élémentaire de la vie internationale : “La nécessité de respecter le principe de non-ingérence dans les affaires internes des États conformément à la charte des Nations unies et à l’Acte constitutif de l’Union Africaine”.
Le PPRD souligne que les sanctions de l’Union Européenne sont inégales, inappropriées et porteuses de relents déstabilisateurs du processus électoral congolais. « Elles apparaissent à tous points de vue incompréhensibles et provocatrices, comme l’a opportunément rappelé le 29ème Sommet, personne n’imagine l’Union Africaine prendre les mêmes sanctions contre des personnalités européennes impliqués dans des processus politiques de leurs propres États », souligne le communiqué.
Pour le PPRD la condescendance et le paternalisme des européens sur l’Afrique devraient cesser si la volonté d’établir des relations responsables entre États des deux continents demeurait la préoccupation de tous.
J.N.