L’opération d’enrôlement et identification des électeurs en R.D Congo concerne tous les citoyens sans exception, comme chacun le sait. A Isiro, le chef-lieu de la province du Haut-Uélé, cette opération a été lancée le vendredi 5 mai 2017 à l’école primaire « NUR », dans la cour de la Mosquée centrale de Mendambo, dans la commune qui porte le même nom, par le rapporteur de la commission électorale nationale indépendante CENI, Jean-Pierre Kalamba. Toutefois, depuis ce coup d’envoi de cette activité civique et citoyenne, il y a encore un mois à Isiro, le taux de participation des femmes a été revu à la baisse, malgré la campagne de sensibilisation des masses menée dans tous les six territoires de la province quelques temps avant le lancement de l’opération d’enrôlement et identification des électeurs, par le chef de l’Exécutif provincial du Haut-Uélé, Jean-Pierre Lola Kisanga. Dans la plupart des cas, ce sont les femmes qui participent le moins à cette activité d’enrôlement et identification des électeurs. C’est le constat fait par le Maire de la ville d’Isiro, Sophie Kenda Muramasonzi, au cours d’un entretien avec les journalistes de la presse locale, lundi 5 juin 2017 dans son office Sophie Kenda se dit très préoccupée par le fait que, au lieu de s’approprier l’opération d’enrôlement et identification des électeurs pour l’intérêt général de la province, comme cela se passe sous d’autres cieux, à Isiro, ses congénères se désintéressent de cette activité citoyenne de première importance.
Occasion pour Sophie Kenda de lancer un vibrant appel à la population du Haut-Uélé en général, et celle de la ville d’Isiro en particulier, à aller massivement se faire enrôler dans les centres d’inscription de leurs communes respectives.
Exhortation qui s’ajoute à celles du vice-gouverneur et gouverneur intérimaire du Haut-Uélé, Prosper Mangbukele Mangadima, qui revient sur ce problème de sensibilisation des masses chaque lundi, à l’occasion de la parade hebdomadaire du gouvernement provincial du Haut-Uélé.
Le Maire de la ville d’Isiro, Sophie Kenda Muramasonzi, s’est pour sa part adressée à la population de sa juridiction à ce sujet sur les antennes des chaînes de radios locales, décrétant que personne ne pouvait plus traverser les limites ou barrières situées à l’entrée principale de la ville, sans présenter au préalable sa nouvelle carte d’électeur aux services compétents de sécurité en place. Une mesure qui, espère-t-elle, permettra à chacun d’obtenir sa nouvelle carte d’électeur.
Alain Panguimo