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Lecture: JUSTICE POPULAIRE A LUBUMBASHI : Jocelyn Omena, belge d’origine congolaise, lynché à mort par la foule
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Société

JUSTICE POPULAIRE A LUBUMBASHI : Jocelyn Omena, belge d’origine congolaise, lynché à mort par la foule

LE MAXIMUM
LE MAXIMUM 6 juin 2017
Mis à jour 2017/06/06 at 3:19
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J. Omena, fauché à fleur de l'âge à Lubumbashi
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Nos confrères de la RTNC se sont faits l’écho d’une triste nouvelle qui a provoqué la stupeur dans le Haut Katanga la semaine qui vient de s’achever. Un drame affreux s’est produit à Lubumbashi où deux jeunes belges d’origine congolaise ont été victimes d’un lynchage par la foule jusqu’à ce que mort s’ensuive pour l’un d’entre eux.
La cause de cette tragédie n’est autre que l’usurpation de la justice par des personnes non habilitées. Deux jeunes belges d’origine congolaise qui venaient d’arriver à Lubumbashi pour une visite familiale ont été confrontés à une situation tragique. Après avoir pris des puces d’une compagnie locale de téléphonie mobile, ils se sont rendus dans une cabine publique pour acheter des unités comme on dit dans le langage courant. Le vendeur qui a encaissé l’argent leur a promis de procéder à un envoi par système électronique, c’est-à-dire par « flash ». Mais ces crédits n’ont jamais été envoyés, en tout cas ne sont jamais arrivés à bonne destination.
Après deux jours d’attente infructueuse, les deux jeunes gens se sont rendus auprès du vendeur pour réclamer leurs unités ou, à défaut, être remboursés. Ce qui a conduit à un échange de propos énervés de part et d’autre. A un moment donné, sans doute pour se débarrasser de ses deux clients floués, le vendeur a résolu de les fait passer pour des malfrats en criant « aux voleurs ! ». Aussitôt, plusieurs jeunes du quartier, surexcités, se sont précipités et ont immédiatement entouré les deux infortunés. Prenant fait et cause pour le vendeur et sans se renseigner davantage, munis de gros cailloux et de gourdins, ils se mirent à tabasser les deux jeunes belgo-congolais dont l’aîné, âgé de 28 ans, est mort après avoir eu le crâne défoncé par un coup de marteau tandis que son jeune frère de 25 ans est encore aujourd’hui dans le coma. On signale d’ailleurs que c’est par carence de pneus dans les environs qu’ils ont échappé à l’immolation par le fameux supplice du collier que des groupes de jeunes en délire infligent généralement aux présumés voleurs.
Quatre sur la vingtaine de leurs bourreaux sont d’ores et déjà appréhendés par la justice et attendent de passer en jugement à Lubumbashi pendant que leurs comparses qui se sont enfuis chacun de son côté sont toujours recherchés par la Police. Mais pour les deux jeunes gens et leurs parents, hélas c’est trop tard !
La leçon que l’on peut tirer de ce drame atroce est que dans un Etat de droit, la paix sociale et le vivre-ensemble entre citoyens doivent toujours être régulés en cas de contentieux ou de conflit par les instances judiciaires auxquelles est confiée la mission spécifique de dire le droit, mission pour laquelle des spécialistes sont formés, déployés et payés.
Chaque fois que la justice est prise en otage, instrumentalisée ou usurpée par des structures ou des personnes n’ayant ni statut ni qualité, il s’ensuit toujours des drames comme celui que l’on déplore concernant le sort inhumain révoltant réservé à ces deux jeunes innocents qui, venus en vacances au pays de leurs ancêtres, ont été lynchés à Lubumbashi.
On ne le dira jamais assez. C’est aux seules instances judiciaires qu’il appartient de poursuivre, juger, condamner ou acquitter les personnes présumées coupables de délits ou de crimes. Pas à n’importe qui ou à la foule.
Ceci étant dit, comment ne pas s’inquiéter et s’insurger dans la foulée contre l’épisode des dernières sanctions infligées par le Conseil européen à l’instigation de certains milieux belges à quelques officiels congolais qui, à tout prendre, participent d’un dérèglement similaire du concept même de la sanction dans une société civilisée ?
Quand des diplomates conseillés en l’espèce par des hommes politiques ou des responsables d’ONGs locales ou étrangères politiquement motivées se transforment à la fois en juges, procureurs et chargés de l’exécution de peines en s’amusant à prononcer des sanctions unilatérales contre des dirigeants congolais auxquels on ne donne même pas la possibilité de se défendre, les livrant ainsi à l’opprobre et à la vindicte populaire, ce n’est rien moins qu’un lynchage ignoble, guère différent de celui auquel on a assisté à Lubumbashi. Car, il est clair que l’objectif poursuivi n’a rien à avoir avec la justice ou les droits de l’homme mais repose sur l’arbitraire. Ce qui est inadmissible et condamnable.
JN AVEC LA RTNC KIN

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MARQUÉ : JOCELYN OMENA, JUSTICE POPULAIRE, Lubumbashi
LE MAXIMUM 6 juin 2017
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