Ça ne se vit pas tous les jours ni partout au monde. Mais en RD Congo, cela arrive que le postulant aux fonctions de 1er ministre du gouvernement en régime présidentiel use de voies discutables pour se faire nommer discrétionnairement. Félix Tshisekedi, le fils de son père, organise villes mortes et conteste l’autorité de la personne, la seule, habilitée à le nommer pour se faire adouber.
Lundi 3 avril 2017, l’aile du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement dirigée par le tandem Félix Tshisekedi-Pierre Lumbi a levé l’option de ne pas répondre à l’invitation du Président de la République dans le cadre des consultations pour débloquer le blocage du Centre interdiocésain. Après une très longue réunion, ces opposants ont estimé que le président Kabila arrivé fin mandat, est le problème.
« Il n’a pas organisé les élections dans le délai constitutionnel. Et donc, il ne peut pas être la solution», explique Jean Claude Vuemba, un cadre du RaSop issu d’un petit parti politique dont il est le seul élu, dans la province du Kongo Central.
Pour Félix Tshisekedi et son groupe, le président Kabila n’a qu’à appliquer l’Accord en nommant le premier ministre proposé par sa plateforme, et laisser travailler le président du Conseil national de suivi, qui devra sortir également de son regroupement.
J.N.
ARRANGEMENT PARTICULIER : Le RaSop Félix récuse les consultations de Kabila
