Une sortie médiatique du Souverain Pontife sur l’annulation de sa visite en République Démocratique du Congo aux mois de Juillet ou d’Août prochains est devenue le scoop de la semaine qui se termine. Beaucoup de formules ont été usitées par des commentateurs de tous bords pour justifier ce report sine die de la visite pontificale.
Quoi qu’il en soit, il devient de plus en plus évident que Sa Sainteté le Pape François Ier en personne a trouvé opportun de sortir de sa réserve pastorale statutaire pour alléguer que le Président RD Congolais avait quelque chose à voir avec l’annulation d’une visite aussi historique. L’opinion devrait donc retenir que le successeur de Pierre ne peut plus venir sauver des âmes au cœur du continent noir pour cause d’une brebis tellement galeuse qu’elle ne serait pas de nature à faire bon ménage avec la proclamation de l’évangile par le Saint Père. Venant du Pape ou prêtées à l’Evêque de Rome, des telles déclarations ne doivent guère être prises à la légère. Elles procèdent de toute évidence d’une liturgie de la parole dont le pesant ne peut être évalué qu’à l’aune des possibles implications qui en résultent. La symphonie politicienne qui a suivi la prise de position « sans arrières pensées » de Sa Sainteté est la preuve, s’il en est, qu’il n’y a pas de pudibonderie dans la sortie papale.
Au mieux, ce n’est pas tant le gagneur d’âmes qui s’est confié à l’hebdomadaire allemand Die Zeit que le chef de l’Etat du Vatican qui dégaine une rengaine en faveur des intérêts de Etat, prétendument mis à mal par son homologue congolais… Pour une raclée diplomatique, la « secrétairerie d’Etat », l’équivalent du Ministère des affaires Etrangères du Saint-Siège, peut se féliciter que le Souverain Pontife puisse, grâce à sa sortie médiatique, garantir qu’il ne peut pas donner l’impression d’appuyer son homologue congolais décrétée « personna non grata » par certains parmi les partenaires les plus privilégiés de l’Etat du Vatican.
En effet, le Chef de l’Etat congolais a été pris en grippe par l’establishment néolibéral occidental qui s’obstine à considérer l’ancien Etat Indépendant du Congo comme une terre vacante sur laquelle il doit exercer un monopole commercial se rapportant à toute richesse de son sol et de son sous-sol, sans jamais devoir avoir à s’encombrer des exigences morales liées au sort des premiers occupants.
Au plus fort des négoces léopoldiens en terre congolaise, l’Eglise Catholique romaine avait servi de caution morale au pillage éhonté du caoutchouc, de l’ivoire ou des œuvres d’art de l’Etat Indépendant du Congo ainsi que de la chosification subséquente de ses populations autochtones. Pendant que l’évangélisation se portait bien dans la « ferme » africaine du Souverain des belges, il a fallu que des journalistes « laïcs » viennent de la lointaine métropole britannique pour émouvoir et alerter l’opinion internationale sur les « Fantômes du Roi Léopold II », l’un des ouvrages qui témoigna des horreurs et cruautés commises sur les indigènes pour le compte du Roi des belges dans le but de maximaliser l’exploitation de « sa » propriété africaine. Un média au service de l’oligarchie occidentale nourrie à la mamelle du pillage systématique de l’Afrique a visiblement eu raison de citer le chercheur Thierry Vircoulon, directeur d’International Crisis Group pour l’Afrique Centrale, qui a vu juste en avançant que le Pape a envoyé, par sa sortie médiatique sous analyse, « un message politique très fort alors que l’accord politique de la Saint-Sylvestre n’est toujours pas mis en œuvre ».
FLAGRANT DELIT DE POLITIQUE POLITICIENNE
C’est la mort dans l’âme qu’un chrétien catholique éduqué dans la pure rigueur de la spiritualité cléricale se voit obligé, fort justement de l’équité chrétienne apprise depuis la prime enfance, de pister une posture partisane du Souverain Pontife, dès lors qu’elle est de nature à pérenniser une injustice sociale dont souffrent sans défense majeure les populations congolaises depuis qu’elles sont au contact des puissances impérialistes occidentales. Je serais certes fondé à espérer que mon Eglise et son Chef se rangent du côté des faibles et des opprimés. A mon corps défendant, je ne puis que constater que le Vatican est resté fidèle à sa tradition en prenant fait et cause pour ceux qui revendiquent un droit inique de régence de la République Démocratique du Congo, et pour les faibles d’entre nous qui sont devenus leurs affidés.
Le togolais Edm Kodjo avait eu la honte de sa vie pour l’Afrique, ainsi qu’il le rapporte dans un entretien accordé à Jeune Afrique, de s’entendre dire de la bouche d’un congolais cofondateur de ce qui deviendra « Le Rassemblement de l’opposition », chauffé à blanc par Tom Perriello, le Monsieur Afrique Centrale de l’Administration Obama, que « la République Démocratique du Congo est la ferme des américains », dans le style de l’Etat Indépendant du Congo qui fut la ferme de Léopold II.
Il sied de souligner que toutes les fois que le peuple congolais a été amené à s’organiser démocratiquement, il a porté son choix sur des dirigeants qui sont restés fidèles à son aspiration profonde à l’autodétermination et à davantage d’autonomie. Une aspiration légitime qui peut se comprendre à la lumière des injustices et de l’asservissement subis.
A l’indépendance, Patrice Eméry Lumumba a incarné cette quête des congolais de davantage de liberté de s’autodéterminer. Inutile de revenir sur le martyr dont il a souffert à cause notamment de la persécution de l’Eglise Catholique qui ne se fit pas prier pour le traiter de « satanique communiste », ce que le Héros National n’avait jamais été. Le premier Premier Ministre du Congo indépendant avait seulement à cœur de prouver au monde entier « ce que peut faire l’homme noir lorsqu’il travaille dans la liberté ».
Le parti pris de l’Eglise Catholique et sa diabolisation intentionnelle du symbole de la souveraineté nationale donnèrent comme un feu vert à tous ceux qui décidèrent d’assassiner Patrice Emery Lumumba ainsi que la plupart de ses fidèles lieutenants. Cinq mois après le meurtre de Patrice Emery Lumumba, Monseigneur Joseph Malula ne cacha pas sa joie au cours d’une célébration eucharistique devant les bourreaux congolais du Héros national qu’il félicitait d’avoir épargné le Congo du règne de ces dirigeants païens soucieux de faire à tout prix la volonté souveraine de leur peuple. C’est dans cette droite ligne qu’il convient d’inscrire la phrase querellée du Saint Père : « il était prévu de me rendre aux deux Congo, mais avec Kabila cela ne va pas bien, je ne crois pas que je puisse y aller ». Dommage pour toutes les personnes de bonne volonté qui pensaient encore que Sa Sainteté le Pape avait vocation à aller prêcher la bonne nouvelle du royaume là où justement « cela ne va pas bien ». Il en a été ainsi de ses voyage en République Centre Africaine et très prochainement au Sud Soudan, deux failed states qui n’arrivent pas à la cheville de la République Démocratique du Congo de Joseph Kabila. L’exception RD Congolaise « privée » de la visite pontificale obéit donc à une téléologie autre que la santé démocratico-humanitaire évoquée dans le seul but de faire diversion.
L’EGLISE CATHOLIQUE ET L’ACCORD DE LA SAINT SYLVESTRE
Les entrefaites de la récupération du pouvoir politique par les anciens colonisateurs aussitôt après l’indépendance ayant suffisamment mis en lumière les accointances incestueuses entre l’Eglise Catholique et le néocolonialisme, toute croyance en l’impartialité ou en l’angélisme de cette dernière concernant la gestion de la chose publique en terre congolaise ne devrait participer que d’une coupable jobardise. Car il est évident que la superstructure cléricale a toujours convolé en justes noces avec l’autorité dictatoriale néocoloniale comme en témoigne cette première visite pontificale en terre congolaise qui était une véritable bouffée d’oxygène pour le tyran congolais d’inspiration occidentale qui trouva l’occasion d’être marié religieusement à celle qui était sa maîtresse depuis près de dix ans, c’est-à-dire, longtemps, bien longtemps et trop longtemps avant la mort accidentelle de sa défunte épouse légitime devant Dieu et les hommes. Le Pape reviendra par ailleurs sept ans plus tard en ayant toujours un discours très accommodant vis-à-vis du régime de Mobutu dont tout le monde sait qu’il n’aura jamais d’égal en matière de violations des droits de l’homme.
Il est alors à se demander pourquoi Joseph Kabila, qui est le porte-étendard incontesté de l’héritage lumumbiste, a fait confiance aux princes de l’Eglise Catholique au point de leur confier une tâche aussi sensible que celle de faciliter une plus large inclusivité autour du Dialogue National dont le processus a été laborieusement enclenché ? La réponse est que la Sainte superstructure catholique qui a concomitamment la mission évangélisatrice à remplir se doit toujours d’avancer masquée. Tenez, lorsque les horreurs de la Deuxième République ont atteint un seuil tel que la conscience morale a été heurtée de plein fouet, c’est à l’Eglise Catholique qu’il sera fait appel pour présider la fameuse Conférence Nationale Souveraine qui deviendra un grand moment de théâtralisation de la catharsis nationale sensée exorciser le pays des démons de la pensée unique. Aujourd’hui, les analystes sourcilleux de cette période confuse peuvent réaliser à quel point le choix du prélat qui dirigea cette grande messe ne fut pas innocent. Il obéissait à la nécessité de ne pas ridiculiser un pouvoir presque sorti des entrailles de l’Eglise. L’archevêque de Kisangani de l’époque, Mgr Laurent Monsengwo Pasinya, avait toutes les raisons de ne pas mettre complètement à nu le dictateur zaïrois en raison de certaines combines et compromissions, comme en témoignent ces prébendes qui sous-tendent son entreprenariat dans des entreprises toujours aussi prospères qu’Agetraf.
Pour l’illusion d’optique, l’Eglise catholique avait réussi à se présenter comme ayant choisi le camp des opprimés. N’avait-elle pas organisé des marches au cours desquelles périrent plusieurs chrétiens à l’instar de ce fatidique 16 février 1992 ?
Tout ceci avait fini par convaincre beaucoup d’entre les congolais que le clergé de notre Eglise Catholique locale constitué essentiellement des fils du pays était probablement dirigé par des patriotes susceptibles de faire pencher la balance du côté des intérêts vitaux de leurs compatriotes. On peut comprendre que pour un Joseph Kabila, boudé tour à tour par deux cardinaux successifs aveuglés par leur parti pris, seule la foi en la clairvoyance, y compris tardive des fils du pays, l’ait décidé à faire confiance sans état d’âme à des congolais, prélats catholiques soient-ils, dans une conjoncture internationale qui tendait à devenir insupportable pour tout congolais jaloux de l’indépendance de son pays.
Hélas, le bal des chauves ne durera pas longtemps. Les facilitateurs désignés vont devenir au fil du temps des véritables caisses de résonnance d’une certaine communauté internationale, la même qui avait porté à bout de bras l’opposition au président congolais jugé trop souverainiste comme fut Lumumba avant lui, et qui ne manqua pas l’occasion à Genval d’atteler ladite opposition à la dissidence (G7) qu’elle suscita opportunément au sein de la mouvance kabiliste. Proche parent du Cardinal Congolais, le Secrétaire Général Adjoint de la CENCO, promu dans la foulée Secrétaire Général full, le virevoltant Abbé Donatien Nshole, n’a vraiment jamais su cacher sa préférence pour le Rassemblement de l’opposition au point d’en devenir un défenseur supplétif. Après la scissiparité de cette plateforme intervenue à la suite du décès de son Président du Conseil des Sages, Etienne Tshisekedi, le préposé à l’administration de la CENCO ne trouvera pas utile de justifier son choix de l’aile au service de Monsieur tiroir-caisse, outrepassant ainsi les prérogatives des bons offices confiées par le Chef de l’Etat aux Evêques congolais.
DEUX POIDS DEUX MESURES
Avec le recul, l’on peut se permettre d’affirmer sans craindre de se tromper que malheureusement le clergé catholique des années de la longue transition Mobutu-Tshisekedi n’avait malheureusement pas pris le parti de la plèbe congolaise victime de l’exploitation et de la dictature. Les Princes de l’Eglise Catholique semblent n’avoir fait que déshabiller Saint Pierre pour habiller Saint Paul. On connait le faible des calottes sacrées pour le leader de l’Union Sacrée de l’Opposition Radicale (USORAL) ayant réussi avec ses pairs, dix ans plus tôt, une révolution de palais au sein du tout puissant Mouvement Populaire de la Révolution. Etienne Tshisekedi était donc très bien rompu aux arcanes de la cause néocolonialiste, lui qui avait réussi à combattre avec autant de brio que d’adresse les nationalistes lumumbistes préférés du peuple congolais en raison de leur obsession à « ne jamais trahir le Congo ».
La preuve en est que lorsque Mobutu sera chassé du pouvoir par une révolution populaire d’inspiration lumumbiste, l’Eglise Catholique se donnera un os à peler avec les dirigeants nationalistes dont le péché sera d’avoir occupé le strapontin promis par elle au Président de l’Udps.
Pour l’élu de l’Eglise, le sacro-saint droit canon a même souvent été mis sous le boisseau. En termes voilés facilement décodables, les messages de l’Archevêque métropolitain de la capitale lus en boucle par les officiants au cours des homélies à l’intention des « enfants de Dieu », potentiels électeurs ou manifestants violents, sont toujours clairement destinés à grossir l’escarcelle oppositioniste tshisekediste.
Jugez en vous-même par la comparaison ci-dessous. L’Abbé Apollinaire Malu Malu Muholongu, prêtre du Diocèse de Butembo-Beni, avait obtenu en bonne et due forme l’autorisation de son Evêque, Mgr Melchisédech Sikuli, pour diriger la Commission Electorale Indépendante (CEI), Institution citoyenne d’appui à la Démocratie dont la Présidence avait été confiée aux confessions religieuses par les signataires de l’Accord Global et Inclusif de Sun City. Rappelé une nouvelle fois à la tête de la CENI par les mêmes confessions religieuses à cause d’une expertise qui avait fini par mettre tout le monde d’accord, l’Abbé Apollinaire Malu Malu sera cloué au pilori par la plus haute hiérarchie de l’Eglise Catholique au plan local, dont les anathèmes à tout va jetèrent en pâture ce technocrate d’illustre mémoire soupçonné de ne pas rouler pour l’opposition tshisekediste.
Un peu plus tard, l’opinion sera informée par des communiqués de la CENCO que le Président du Conseil des Sage du Rassemblement avait lui droit d’avoir un secrétaire particulier prêtre selon l’ordre de Melchisédech, au plus grand mépris du droit canon qui interdit expressis verbis aux clercs de s’engager dans la politique partisane et de toujours conserver leur neutralité vis-à-vis des joutes politiques ambiantes. En effet, l’Abbé Théo Tshilumbu ne se contentait pas que de requinquer spirituellement son maître de leader octogénaire du Rassemblement.C’est à lui qu’étaient réservées les initiatives les plus politiquement stratégiques, à l’instar de cette fameuse lettre qui aurait été rédigée par Etienne Tshisekedi un certain 16 janvier 2017, pendant que Joseph Kabila et tout ce que le pays compte des nationalistes lumumbistes commémoraient l’assassinat de Laurent Désiré Kabila… Cette lettre devenue un mystère enveloppé par une énigme aurait été remise par l’Abbé Théo Tshilumbu et l’ancien flic en chef de Joseph Kabila, Pierre Lumbi, à la CENCO à une date encore moins anodine. Le 17 janvier 2017, au cinquante sixième anniversaire de l’assassinat du héros national Patrice Emery Lumumba : une messe noire se tenait donc à la CENCO entre les émissaires d’Etienne Tshisekedi dont l’un est un prêtre et les calottes sacrées, autour des conditionnalités revêches pour la remise de la missive à Joseph Kabila Kabange. L’assassin, dit-on, revient toujours au lieu du crime. Sans aucun respect pour la mémoire de nos deux Héros Nationaux, des activités politiques intenses ont été menées par ceux-là même qui n’ont jamais supporté ces deux dignes fils du pays de Simon Kimbangu.
Si l’Abbé MaluMalu pouvait, de sa tombe, lorgner sur les privilèges accordés par la hiérarchie de son Eglise à son collègue Théo Tshilumbu, qui pourtant a largement traversé le Rubicon du droit canonique, chose que lui n’avait jamais faite de son vivant, il se retournerait sans cesse dans un élan de révolte sempiternelle. C’est la politique de deux poids deux mesures des princes de l’Eglise selon qu’on sert ou pas les intérêts des ayant droit hommes-liges d’un libéralisme anachronique.
CHASSEZ LE NATUREL
A l’issue du Dialogue de la Cité de l’Union Africaine et des négociations directes du Centre Interdiocésain, force est de constater que deux calendriers suivent chacun son cours. D’un côté, le calendrier politique reste encore coincé dans le bourbier des arrangements particuliers avec leurs cohortes d’obstacles comme l’inhumation du leader du Rassemblement, feu Etienne Tshisekedi, abandonné dans un réfrigérateur en Belgique par l’activisme de ses ouailles, ou l’intransigeance des uns et des autres quant au mode de désignation d’un Premier Ministre issu du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement. De l’autre, le calendrier technique cher à la centrale électorale poursuit sans désemparer son bonhomme de chemin en parfaite harmonie avec les prévisions initiales. A cette croisée des chemins, ceux des politiques congolais qui tirent leur légitimité du peuple mouillent leurs chemises avec la CENI en exhortant leurs électeurs à s’enrôler massivement afin de leur renouveler la confiance le moment venu.
Quant aux hommes-liges de la pègre néocolonialiste soignés aux petits oignons par les calottes sacrées, ils se trouvent réduits à voltiger entre les officines étrangères de la capitale en quête d’un pouvoir illusoire négocié sur le dos du peuple après avoir agité l’épouvantail du chaos. Cette situation devient si gênante qu’elle commence à ressembler à un véritable chemin de la croix pour des laquais dont les maîtres étrangers avaient cru avoir déblayé le chemin vers le top job.
Il est par conséquent permis de croire que le dernier message politique du Pape consistant à annuler, quatre mois avant sa visite en RDC, participe de l’impérieuse nécessité de mettre fin au calvaire de ceux de nos compatriotes qui ont accepté de remettre leur pays sous coupe réglée. Car en ayant enfin son Premier Ministre, les étrangers auto-proclamés maîtres du Congo pourraient, enfin, mettre leurs troupes congolaises en ordre de bataille en vue d’une hypothétique victoire aux futures échéances électorales qui ont tendance a priori à ne pas leur pendre au nez…
C’est donc permis de penser que lorsqu’il s’agit de l’Eglise Catholique dans son rapport à la politique RD Congolaise, les vieilles habitudes ont la peau dure. Le matérialisme historique de Karl Max aura donc eu raison de compter l’Eglise au rang de ces superstructures sociétales qui amplifient les stratifications sociales mises en place par le capital et qui méritent d’être visées par la lutte des classes. Si cette règle ne s’est pas confirmée en Amérique Latine où la théologie de la libération a permis la liquéfaction des dictatures de type capitaliste, en République Démocratique du Congo, pays jadis exclusivité du commerce international sous le couvert de la régence d’un Roi affairiste, il devient illusoire de vouloir chasser le naturel de l’Eglise Catholique romaine qui finit toujours par revenir au galop…à ses anciennes compromissions morales.
JBD
Correspondance particulière.
DERNIER COUP DE POKER AU PROFIT DU RASSEMBLEMENT ? Leur Pape, il ne vient plus, à cause de Kabila
