A la Dynamique de l’opposition politique, ou ce qui en reste, la fin de la confusion née de l’exclusion de Sieurs Kiakwama Kia Kiziki et du Professeur Matungulu n’est pas prête de s’estomper. Lundi 23 janvier 2017 au siège des Fonus de Joseph Olenghankoy dans la commune de Kasavubu, le vieux mobutiste-kengiste a rendu publique une déclaration parvenue au Maximum, signée en qualité de modérateur de la plate-forme. Elle est relative aux travaux du dialogue global et inclusif du Centre interdiocésain de Kinshasa, sans en déclarer autre chose que ce que tout le monde sait : ça bloque en de nombreux points. La lapalissade de Gilbert Kiakwana devrait donc s’entendre autrement, puisqu’elle ne dit rien de neuf : l’homme n’entend pas lâcher les rênes de la plate-forme. Simplement.
Pour le reste, Gilbert Kiakwama résume les points principaux de l’Accord dit de la Saint Sylvestre, louant au passage la sagesse des évêques de la CENCO, le charisme d’Etienne Tshisekedi et la participation exemplaire, selon lui, des délégués du Rassop et de la Dynamique à ces travaux. Personne d’autre, dans la classe politique n’a droit à la reconnaissance du modérateur désavoué de la Dynamique.
Sur le fonctionnement des institutions durant la période préélectorale, la déclaration de Kiakwama note que « les négociations continuent sur le sujet et les divergences se situent au niveau de la procédure de désignation de notre Premier ministre. Pour le Rassemblement, un seul nom de Premier ministre est présenté au Chef de l’Etat pour nomination, alors que la MP exige la proposition cinq candidats. Ce qui est inacceptable ». « La répartition des postes ministériels revenant aux deux parties prenantes reste aussi en cours de discussion », poursuit-il à ce sujet.
Au chapitre du processus électoral, les engagements pris par les parties prenantes sont rappelées, manifestement pour stigmatiser le fait qu’au chapitre de la redynamisation de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), « les parties représentées dans ces deux institutions ont déjà notifié les leurs les changements de personnel qu’elles souhaitent faire ». Plus facile à dire qu’à faire, comme chacun le sait. En ce qui concerne la CENI, il n’existe que deux voies légales de changement d’animateurs, la démission personnelle ou le désavoeu de la partie représentée. Ce dernier posant problème en ce qui concerne l’UDPS par exemple, dont le représentant à la CENI a été désigné par les parlementaires exclus du parti sur décision d’Etienne Tshisekedi.
Au sujet de la décrispation politique, l’honorable Kiakwama note qu’ »En dépit du retour du Président Roger Lumbala, que nous saluons, tous les autres cas signalés ci-haut n’ont pas encore connu un début d’exécution ». (Mbusa Nyamuisi, Anzuluni, Moni Della, Bagayamukwe et Bonekube).
Hélène OTSHUMBA & J.N.