C’est décidé depuis lundi 9 janvier 2017 : le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement a porté son dévolu sur l’UDPS d’Etienne Tshisekedi pour désigner le futur 1er ministre du gouvernement issu de l’accord politique inclusif du Centre Interdiocésain de Kinshasa.
Au terme d’une réunion du comité des sages que dirige, déjà, Tshisekedi Père, il a été décidé que la primature revienne au parti du vieil opposant rd congolais. Toutes les plateformes en ont finalement ainsi convenu, selon les sources du Maximum chez les radicaux.
Freddy Matungulu, le Pr d’économie que l’on présente comme élève parfait des institutions de Bretton Woods, peu soutenu, s’est retrouvé contraint à l’abandon dans ce pugilat où, de toutes manières, il partait perdant.
Reste que pour ne pas effaroucher Joseph Kabila, les radicaux ont conseillé au lider maximo de l’UDPS de passer par les évêques de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) pour proposer ses candidats.
Une liste de 3 noms aurait été transmise, qui reprend ceux de Félix Tshisekedi, le fils de son père, Etienne ; Valentin Mubake, et Martin Fayulu.
Joseph Kabila devrait donc choisir entre le fils Tshisekedi, dont on dit qu’il n’est pas une lumière particulière ; Valentin Mubake, Ingénieur trop arcquebouté sur les principes et que l’on voit mal cohabiter avec le Chef de l’Etat ; et Martin Fayulu, que Tshisekedi aurait placé sur sa liste des primaturables, juste pour faire plaisir à sa plateforme politique et ne pas paraître trop égoïste.
Dans tous les cas d’espèce, il semble, selon des observateurs interrogés par Le Maximum, qu’on en revienne au fameux schéma d’Ibiza en Espagne, lorsque le patron de l’UDPS négociait sécrètement avec la Majorité Présidentielle, et obtenait de pouvoir gérer la période charnière avant les prochaines élections.
Pas flatteur.
J.N.