Le 15 décembre de chaque année, le parlement de la RD Congo a toujours procédé à la clôture de la session ordinaire qui démarre le 15 septembre. Pour l’année 2016, le président du sénat a prononcé son mot de clôture durant 4 minutes. Avant de déclarer close la session de septembre, le présidente de la chambre haute du parlement a invité les sénateurs à se présenter deux jours après dans la même salle (celle de conférences internationales) en vue du démarrage de la session extraordinaire. Sans plus de détail sur le contenu de cette session, Léon Kengo a annoncé qu’elle partira du samedi 17 décembre 2016 au dimanche 15 janvier 2017.
Quant à l’allocution de clôture elle-même, Léon Kengo a déclaré que le sénat ne s’est pas dérobé à sa tâche et que son calendrier des travaux a été respecté : « Outre la validation des pouvoirs de quatre sénateurs, la majorité des matières inscrites à ce calendrier ont été examinées », a-t-il déclaré en substance.
Sur le plan législatif, trois lois d’autorisation de ratification des accords internationaux ont été adoptés ; une loi organique portant organisation et fonctionnement de la Banque centrale a été adoptée ; la loi portant statut particulier du personnel de l’Enseignement supérieur et universitaire – très attendue – a été finalement adoptée ; la toute dernière a qui a été adoptée (mercredi 14 décembre 2016) c’est la loi portant reddition des comptes du budget du pouvoir central pour l’exercice 2015.
Dans le domaine du contrôle parlementaire, le sénat a adopté – au cours de la session parlementaire sous examen – trois séries de recommandations, formulées par trois sénateurs, à la suite de leurs questions orales avec débat, adressées à quelques membres du gouvernement. Il s’agit de la question orale avec débat du sénateur Chiribagula, adressée au ministre des hydrocarbures, qui d’ailleurs a donné lieu à un débat enrichissant ; celle du sénateur Djoli a été adressée au ministre de la défense, sur la question sécuritaire de l’Est du pays, et celle du sénateur Bya’ene, adressée au même ministre, sur la cohabitation entre les FARDC et la population du territoire de Fizi ; en plus, la commission spéciale du suivi routier a soumis – le même mercredi – son rapport périodique (qui a été également adopté).
MODESTE MBUYI