Sur la question de la double nationalité du 1er ministre UDPS nommé récemment par Joseph Kabila, Le Maximum a interrogé, jeudi dans la soirée, Eve Bazaiba, députée et secrétaire du Mouvement de Libération du Congo de Jean-Pierre Bemba Gombo. Compte tenu du fait qu’en plus des quolibets malveillants de l’ARC Olivier Kamitatu Etshu contre Samy Badibanga (voire article en page 3), le MLP Franck Diongo en a rajouté en exigeant l’annulation de la nomination présidentielle. Sans émouvoir outre mesure Madame Bazaiba, manifestement, puisque la SG du MLC tranche sans ambages, avec force argument : cette question n’est plus d’actualité à travers le monde, soutient-elle. Ajoutant qu’elle la juge moins pertinente. Pour Eve Bazaiba, dont on sait que le parti politique n’a pas encore adhéré à l’accord politique du 18 octobre dernier, l’heure est plutôt au respect de la consntitution dans toutes ses dispositions dans l’intérêt général des rd congolais. « A l’heure actuelle, dans le monde entier le problème de la double nationalité est devenu purement un faux débat : Il est dit que Barack Obama est un Kenyan, que Nicolas Sarkozy serait Hongrois… et la plupart d’hommes politiques portent plus d’une nationalité. Et cela ne constitue pas un handicap quant à l’exercice de leurs fonctions dans la gestion de la chose publique », a-t-elle expliqué.
Au sujet de la nomination d’un 1er Ministre issu de la majorité parlementaire, le Secrétaire général du Mouvement pour la Libération du Congo (MLC) considère que Samy Badibanga est désigné dans le contexte d’une majorité recomposée. Parce qu’il est considéré comme appartenant à l’opposition, on devrait déplorer une violation de la constitution.
Pour le « Front pour le Respect de la constitution» (plateforme à laquelle appartient son parti politique, le MLC), cette question de la double nationalité n’est donc pas essentielle aujourd’hui : « La question qui est essentielle aujourd’hui consiste au respect de la constitution dans toutes ses dispositions. Toutes les dispositions de notre constitution étant déclarées intangibles, je demande au Chef de l’Etat de poursuivre avec le respect de celle-ci dans toutes ses dispositions, car il est le garant de ladite constitution ». Point barre.
MODESTE MBUYI