Lundi 12 septembre 2016, la frange de l’opposition politique prend part au dialogue politique proprement dit a décidé de suspendre sa participation aux travaux jusqu’à ce que son point de vue soit retenu, contre celui de la majorité présidentielle et d’une partie de la société civile. L’ensemble des travaux, qui devaient reprendre avec la présentation des rapports des commissions à la plénière, mardi 13 septembre, a donc été suspendu. Lundi dans la soirée, la facilitation au dialogue a rendu public un communiqué de presse constatant l’opposition participant au Dialogue national inclusif a « décidé, et ce, jusqu’à nouvelle ordre, de suspendre sa participation aux travaux».
Ce communiqué indique que « l’opposition considère que le scrutin à la base du dérèglement institutionnel de notre pays étant la présidentielle, c’est par ce scrutin que doit commencer la séquence électorale pour rattraper le temps constitutionnel ».
Il faut noter que la majorité présidentielle a proposé l’organisation prioritaire des élections provinciales couplées des élections locales.
La composante de l’opposition considère ces positions diamétralement opposées sur une question aussi essentielle du Dialogue politique national inclusif.
C’est dans ce cadre que le Facilitateur Edem Kodjo informe l’opinion nationale et internationale que suite à cette suspension, des consultations ont déjà commencé entre les parties prenantes afin de créer les conditions propices pour les reprises des travaux des commissions thématiques.
Ci-après, le texte intégral de ce communiqué.
J.N.
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