Après l’audience leur accordée jeudi 11 août 2016 par la Cenco représentée par Mgr Marcel Utembi, la plateforme la Nouvelle Initiative pour le Congo conduite par le sénateur Mokonda Bonza, s’est déclarée favorable au dialogue. Selon ce sénateur de l’opposition, sa plate-forme a porté à la connaissance des évêques sa lecture de la situation politique de la RD Congo.
Reconnaissant qu’il y a une crise politique sérieuse dans le pays, le sénateur Mokonda Bonza estime qu’il est du devoir des congolais et surtout des hommes politiques congolais de faire preuve de responsabilité face à la situation. Et que même s’ils n’étaient pas favorables à l’organisation du dialogue politique convoqué par le président Kabila, l’appel de la Cenco, celle de la communauté internationale ainsi les prescrits de la Résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations-Unies les a décidé à mettre de l’eau dans leur vin. « C’est notre pays et pour cela, il est de notre devoir d’apporter notre contribution », a expliqué en substance l’ancien directeur de cabinet du Président de la République sous le Maréchal Mobutu.
Mokonda Bonza a, néanmoins, appelé la majorité présidentielle à se mettre à l’écoute des autres, et à tenir compte de la demande de libération des détenus politiques. « Ceux que le pouvoir considère comme des prisonniers de droit commun, à l’opposition nous les considérons comme des prisonniers politiques », a encore expliqué Florentin Mokonda.
Quant à la récusation du facilitateur, Edem Kodjo, le sénateur Mokonda Bonza déclare que « je n’ai pas récusé le facilitateur Edem Kodjo qui a été désigné par l’Union africaine. Il n’est pas un homme parfait, c’est un homme sur la terre des hommes. S’il ya des efforts que la communauté internationale doit déployer pour l’aider à aller de l’avant, je crois qu’il faut le faire ».
Didier Okende Wetshi