La République Démocratique du Congo est, on le sait, lorgnée depuis les confins de la planète terre par ceux qui ambitionnent de s’enrichir au dépend de son peuple. Le monde, dominé par le capitalisme, n’ignore rien du scandale géologique qu’est ce pays continent qui dispose de tout ce que Mendeleïev a recensé dans le tableau devenu célèbre parmi les scientifiques.
Alors que des expatriés profitent autant faire se peut de l’El Dorado qu’est notre pays, la RD Congo, des compatriotes ont pris la mauvaise habitude de se laisser distraire par des querelles politiciennes souvent sans queue ni tête.
Pourtant, au regard du potentiel économique immense de la RD Congo, tout rd congolais devrait se soucier d’exploiter à son profit et à celui des siens de sérieux potentiels d’hommes d’affaires qui sommeillent en plusieurs parmi nous. L’avenir du pays étant aussi fonction de la capacité des rd congolais, en tant qu’acteurs économiques, à créer la richesse par eux-mêmes.
Quelques dignes fils du pays ont bien intériorisé cette nécessité en se lançant hardiment dans les affaires. Dans la province du Haut-Uélé, on ne peut plus ne pas compter avec « Bravo Tozali Company » (BTC), une entreprise rd congolaise qui a arraché la confiance de la multinationale minière Kibali Gold Mining, elle-même très favorable à l’émergence d’une classe moyenne en RD Congo.
Spécialisé dans les travaux de forage minier, BTC a élargi son champ d’intervention grâce à des investissements audacieux en matière de travaux publics, de réhabilitation et d’entretiens d’infrastructures et de construction.
C’est donc sans surprise que la toute récente entreprise du Haut-Uélé s’est vue confier les travaux de réhabilitation de la route Isiro-Dungu-Faradje-Watsa, les bretelles Mangilikpo-Nyangara et la RN 420-Garamba.
Pour encourager cet entreprenariat local, les nouvelles autorités provinciales du Haut-Uélé viennent de choisir BTC pour réhabiliter et moderniser les installations de l’assemblée provinciale.
On peut s’en rendre compte sans peine : grâce à BTC, le forage, les travaux publics, la construction et l’entretien des routes et bâtiments ne sont plus l’apanage des seules entreprises étrangères faute d’initiatives locales.
J.N.