Dans une déclaration faite lundi 20 juin 2016 par la bouche du ministre d’Etat et ministre du Budget, Michel Bongongo, l’opposition républicaine dont le président du Sénat Léon Kengo est l’autorité morale, dit prendre acte des progrès accomplis sur pied de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, lequel poursuit-il, a été à la base des concertations nationales dont l’exécution progressive contribue à la stabilité des institutions. Au nom de l’impératif de la paix et de la concorde nationale continue-t-il, l’opposition républicaine milite pour l’application diligente de la Résolution 2277 du Conseil de sécurité de l’Onu, qui invite la RD Congo à l’examen des questions essentielles de la vie de la nation par la voie d’un dialogue inclusif, représentant tous les courants politiques, et conduisant ainsi aux élections pacifiques, libres, crédibles et transparentes. Par ailleurs, tenant compte de la nécessité de s’accorder sur les conditions minimales liées à l’organisation des élections dans le pays, l’opposition républicaine fait savoir que le fichier électoral fiable confère la légitimité des électeurs, des élus et de l’élection. D’où l’importance de prendre en compte la démographie qui comprend le cas des nouveaux majeurs et la diaspora. S’agissant du délai pour l’organisation des élections, la plateforme dite de l’opposition républicaine souligne que ce délai est constitutionnel et contextuel, il est fonction de la rédemption des contingences du fichier électoral.
Didier Okende Wetshi