Au cours d’un point de presse animé samedi 23 avril 2016 dans la matinée, le comité de gestion de l’université de Lodja a totalement désapprouvé le propos tenus par Emery Okundji, un député national élu de Lubefu, sur une chaîne de télévision privée de Kinshasa. L’événement, assorti d’un communiqué de presse, s’est tenu dans l’Auditoire dit du Cinquantenaire de cette institution d’enseignement universitaire.
Selon ce communiqué, les propos d’Emery Okundji faisant état d’un climat malsain et de désaccord entre les membres du comité de gestion de l’Unilod sont archifaux. Devant un public nombreux, les membres de ce comité ont réaffirmé leur unité et leur parfaite collaboration dans la prise des décisions qui visent à redresser la situation chaotique leur léguée par le comité sortant. « Il est donc étonnant et même scandaleux d’apprendre qu’un honorable serait passé à un studio de radio à Kinshasa pour faire des allégations selon lesquelles le nouveau comité de gestion serait à l’œuvre pour semer la division au sein de la province du Sankuru », déplore le document rendu public.
En outre, le comité de gestion de l’Unilod a ainsi invité les acteurs politiques de la nouvelle et jeune province du Sankuru à ne pas faire du lieu de savoir qu’est l’université leur panier à crabes.
Samedi dernier, l’opinion publique de Lodja a été mise au courant des réalisations du nouveau comité de gestion de l’Unilod, 4 mois après son entrée en fonction, notamment : la régularisation de la situation des étudiants finalistes en attendant la proclamation des résultats et la collation des grades des étudiants regroupés en sortants, suivants et entrants ; la construction d’un bâtiment administratif, qui sera suivie de l’érection d’un autre dont les tôles ont été fournies par un ministre originaire de Lodja ; la mise sur pied d’une garde universitaire inexistante depuis la création de cette alma mater ; le prise collégiale des décisions.
Le nouveau comité de gestion de l’Unilod a profité de l’occasion pour dénoncer la présence, sur la liste déclarative des agents de l’établissement universitaire, de 87 éléments fictifs, de nombreux déserteurs et autres décédés. Preuve de l’administration opaque qui a sévi à l’Unilod, attesté l’absence de documents administratifs de gestion, le déplacement abusif de assistants et des caisses désespérément vides. Autant de fléaux qui ont rongé cette université depuis sa création, et sur lesquels le député Emery Okundji se tait dramatiquement.
TONTON WEMBONYAMA