Ils sont au total 23 signataires, tous membres du Comité directeur et du Conseil national, des députés nationaux, des Sénateurs et cadres de Convention des Démocrates Chrétiens (CDC), à avoir signé en date du 20 avril 2016 une déclaration politique déclarant vacante la présidence de leur parti politique jusque-là dirigé par le sénateur Florentin Mokonda Bonza. A la base, la décision jugée unilatérale d’adhérer à la plateforme « Nouvelle initiative pour le Congo », NIC. Les 23 signataires rappellent qu’à la réunion extraordinaire du Comité directeur, le sénateur Mokonda Bonza, en sa qualité du président national, avait proposé de faire adhérer le parti à ladite plateforme, souhait qui n’avait pas été accepté après débats et délibérations. A leur grande surprise, dit la déclaration, ils ont appris par voie de presse la confirmation en date du 14 avril 2016 par le sénateur Mokonda Bonza de l’adhésion du parti à la plateforme susmentionnée dont il est président, et dont la sortie officielle (NIC) était intervenue le vendredi 8 avril 2016.
Compte tenu de tous ces faits, les 23 signataires ont non seulement dénoncé cet engagement qui n’a pas requis l’aval du Comité directeur, mais aussi la propension du président national à privilégier l’adhésion du parti à des plates-formes au contenu vide, au lieu de veiller à la consolidation des acquis du parti. Ils concluent que la publication d’un projet de société ni connu, ni discuté et ni approuvé par le Comité directeur, viole les décisions prises par celui-ci en date du 23 mars 2016. D’où la violation flagrante des dispositions des articles 10,18,19,20, 63, 67 et 70 des statuts de la CDC.
Au regard du fond et de la forme, cela crée donc une vacance à la présidence du parti au pied de l’article 24 des statuts de la CDC estiment les signataires en substance.
Didier Okende Wetshi