Dans quelques mois les élections. Pas politiciennes, à la députation et à la présidence de la République. Mais chez les sportifs, au niveau des comités affiliés au Comité Olympique International, avec à leur tête le Comité Olympique Congolais (COC). Ces scrutins, qui font vivre le sport national, sont d’importance, on l’imagine bien. Notamment ceux qui concernent le COC, les observateurs de ces milieux le savent.
Naturellement, on se bouscule aux portillons de l’un ou l’autre comité de hand ball, de volley-ball, de basket-ball, de tae-kwondo, de jugo. Les affaires ne s’y portent pas mal, pas toujours. Les déboires aussi, hélas, en ce qui concerne les résultats probants, particulièrement.
De cette nébuleuse longtemps abandonnée aux opportunistes émergent de temps en temps des personnalités constructivistes, le terme est inusité, en fait. Comme Sieur Alain Badiashile, le président de la Fédération Congolaise de Taekwondo. L’homme convainc et fait l’unanimité, quasiment. Dimanche 17 avril, il a été l’invité de la tranche sportive de la RTNC2, en début d’après-midi. Une occasion en or pour découvrir celui qui, modestement, a fait connaître ce sport de combat adulé des pratiquants et des observateurs. Que des médailles à l’échelon international depuis plusieurs années. Sans tambours ni trompettes.
Si en RD Congo, Alain Badiashile n’a pas encore la renommée d’un président de club de football ou de basket-ball, à l’étranger, l’affaire est entendue. Alain Badiashile a été élu et dirige l’Union des Fédérations de Taekwondo d’Afrique centrale. Tout en étant vice-président de la Confédération Africaine du même sport. C’est tout dire.
Le secret de cette ascension outre frontières nationales ? Une solide formation doublée par un certain nombre de qualités morales et de probité. Badiashile Kayatshi Alain Alexis, natif de Dibaya (ex. Kasai Occidental, mais aux confins de la province agricole du Bandundu) a eu la chance d’entreprendre toutes ses études à Kinshasa : les primaires à Christ-Roi dans la commune de Kasavubu ; les secondaires à l’Athénée de la Gombe. La suite à l’Unikin et dans diverses autres institutions d’enseignement supérieur avant la décennie ’80. Cela façonne son homme.
Avant et en dehors du sport, Alain Badiashile a fait un peu de tout là est principalement requise la volonté (avant les salaires) : revues littéraires, actions caritatives et sociales, etc. Mais aussi dans les plus hautes administrations nationales, dont la présidence de la République. Suffisamment pour que chez les sportifs, l’homme s’impose.
Le président de la Fédération nationale de Taekwondo est aussi le secrétaire général du comité olympique congolais. A l’approche des élections dans ces entités, l’homme se propose modestement : à sa propre succession à la Fédé de Taekwondo. Ici l’affaire est entendue. Mais aussi au secrétariat général du comité olympique congolais. Ici aussi, c’est acquis, quasiment. Tout le monde sait l’homme véritable gardien du temple au siège du COC, sis 7-e rue Limete, Petit Boulevard. Preuve de son ardeur au travail, même bénévole. En fait, un élément valable, à suivre. Parce que manifestement, il n’a pas encore tout donné.
J.N.
COC/TAEKWONDO : Modestement, Badiashile se propose
