Le personnel civil du ministère de la Défense nationale projette un sit-in devant l’immeuble intelligent, siège du gouvernement ce mardi, apprend-on de la mouvance syndicale de l’administration publique. Motif, salaires et/ou primes impayés… depuis 1997 pour d’aucuns.
Tout porte à croire qu’il y a plutôt un déficit de communication dans cette affaire. A moins qu’il ne s’agisse de l’intox. Le gouvernement a déjà levé l’option d’inscrire sur la fiche de paie quelque 10.000 agents du ministère de la Défense nationale, portant ainsi les effectifs rémunérés à 172.622. Mieux vaut tard que jamais, dit un adage. L’on devrait plutôt se frotter les mains à la Défense nationale quand on sait qu’au ministère de la Décentralisation et Affaires coutumières, par exemple, aucun nouvel agent n’a été repris sur les listings de paie en dépit du rôle prépondérant de ce portefeuille dans la mutation politique et administrative dans laquelle la RDC s’est engagée. Il sied cependant d’indiquer 8.000 personnes commenceront aussi à toucher leurs salaires au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité dont dépend la Police nationale.
Equipements militaires.
Si en 2015, le gouvernement avait engagé plus de 1.5 milliards de FC pour les équipements militaires, cette année, face à la régression des recettes de l’Etat dues notamment à la dégringolade des cours des matières premières dont la RDC est exportatrice, l’Etat s’est résigné à procéder à la moindre dépense pour les équipements militaires. Ce qui ne veut nullement dire que les Forces armées de la RDC,FARDC, n’ont pas la capacité de défendre les limites territoriales du pays. Bien au contraire, la professionnalisation des FARDC serait en gestation selon des sources crédibles. Il y a encore quelques mois, cette question a été abordé entre les officiels civils et militaires r-dcongolais et le général d’armée David Rodriguez, commandant de l’AFRICOM (commandement américain pour l’Afrique).
PALM