La Dynamique de l’opposition est mécontente de l’idée du président de la Ceni de saisir la Cour constitutionnelle pour obtenir un léger report de l’élection présidentielle. Dans une déclaration à la presse, le Co-modérateur de cette structure, Joseph OlengaNkoy, accuse la Ceni de jouer le jeu de la majorité présidentielle en tirant les choses en longueur en vue d’un glissement. Pour lui, la Ceni aurait dû préalablement en discuter avec la classe politique. Il estime que la seule façon de sauver le processus électoral consiste à respecter la Constitution en organisant les élections dans les délais prévus et à assurer l’alternance politique. Joseph Olenghankoy brandit ainsi son arme politique de prédilection en annonçant que la Dynamique s’organise davantage pour mobiliser le peuple contre l’option de la Ceni.
Un discours que ne veut pas entendre le secrétaire général du MSR, François Rubota, qui invite l’auteur de ce projet à ne pas perdre de vue l’existence de la Cour Pénale Internationale qui vient de prononcer une sentence mémorable contre un ancien vice-président de la République rd congolais. Selon Rubota, les acteurs politiques qui incitent les populations à manifester dans la rue porteront la responsabilité de ce qui en adviendra lors qu’ils seront incapables de contrôler la situation. François Rubota ne trouve pas d’inconvénients à ce que la Ceni saisisse la cour constitutionnelle, parce que, ajoute-t-il, il y a cas de force majeure empêchant la tenue des élections dans les délais. Notamment la situation trouble qui prévaut à l’Est du pays où des cartes d’électeurs de la Rdc sont détenues par des étrangers, ajouter à cela l’enrôlement des nouveaux majeurs et de la Diaspora.
Didier Okende Wetshi