Le député national de l’opposition citoyenne, Justin Bitakwira, poursuit sa campagne de sensibilisation sur la paix et la tenue du dialogue, campagne qui se tient désormais tous les dimanches dans des différents sites choisis à Kinshasa. Au cours de la rencontre du dimanche 28 février dernier avec les différents délégués venus de 24 communes qui composent la ville de Kinshasa, dans sa résidence baptisée pour la circonstance Kingakati, nom de la ferme présidentielle située au Nord-Est de Kinshasa, le député Bitakwira a tenu à lancé à ses invités qu’il appelle « ligoteurs » entendez par là, les personnes appelées à ligoter », à ne pas hésiter de mettre hors d’état de nuire tout celui qui veut détruire le pays. En appelant au renouvèlement de la classe politique congolaise, l’élu d’Uvira fustige les appels à la violence et autres insurrections populaires qu’il entend de la part de certains acteurs politiques congolais. A ce sujet, il rappelle que la crise que connait le pays est politique, et nécessite aussi une solution politique. Il insiste qu’il ne s’agit pas d’une crise militaire pour exiger une solution militaire, ni moins encore une crise civile pour appeler une solution civile. Pour cela, il demande à ceux des acteurs politiques qui sortent du cadre politique pour inviter à la violence, à avoir le courage de quitter justement ledit cadre politique, rappelant qu’ils ont fait face et vaincu ceux qui avaient des armes plus fortes dans ce pays.
Cette campagne qui s’étendra bien entendu dans tous les chefs lieux des districts de 25 autres provinces de la Rdc, visera comme à Kinshasa, à sensibiliser la population sur la défense de la patrie. Au niveau de Kinshasa, assure Bitak, les 24 communes qui composent la capitale sont d’une manière exceptionnelle divisées en 70 communes politiques pour la meilleure transmission du message de la campagne sur la protection de la Nation. L’élu d’Uvira déplore le fait que des acteurs politiques de tous bords profitent de la naïveté des kinois, pour les pousser à recourir à la violence et à l’insurrection populaire. Il considère le passage du secrétaire général de l’Onu en Rdc comme celui d’un locataire chez son bailleur, indiquant qu’à ce titre, Ban Ki moon n’a pas à modifier la maison sans l’accord préalable du propriétaire. Se réclamant de l’opposition qui sait distinguer le bien et le mal, le député Bitakwira dit être toujours prêt à condamner comme aussi encourager l’opposition ou la Majorité présidentielle, selon que leurs membres se comportent bien ou mal.
Plus, Faustin Bitakwira se déclare contre les slogans « Yebela », « Wumela », « Timbela » que se lancent les acteurs politiques d’un camp ou de l’autre. Pour lui, le vrai et unique slogan est « Mboka nde » C’est-à-dire, « d’abord la Nation ». Profitant de cette occasion, il fait observer que la position du G7 relative à la désignation d’un Président de la République intérimaire à défaut d’élection présidentielle avant le 19 décembre 2016, ne se justifie pas, d’autant plus qu’il n’y a jamais eu un prédisent intérimaire à la tête du Sénat, ou moins encore, des présidents intérimaires dans les têtes des assemblées provinciales. Dans l’ensemble, Justin Bitakwira ne croit pas encore au G7 comme faisant vraiment partie de l’opposition. Pour lui, le G7 est en mission au sein de l’opposition. Bitakwira assure qu’il ne serait pas autrement surpris si un de ces 4 matins, le député Mwando Nsimba ou Pierre Lumbi devenait premier ministre en lieu et place des Kamerhe, Fayulu et autres Franck Diongo.
Didier Okende Wetshi