Au sortir de l’audience lui accordée mardi 24 novembre 2015 dernier par le Président Joseph Kabila à Kinshasa, le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations-Unies en Rdc, Maman Sidikou, a déclaré que la Monusco est disposée à apporter son soutien conséquent au processus électoral en Rdc, à condition que les autorités congolaises en fassent la demande. Il a aussi rappelé la principale tâche de la Monusco, celle d’aider les Forces armées congolaises dans la protection des populations dans les régions où règnent encore des bandes armées. Maman Sidikou a profité de l’occasion pour confirmer une fois de plus, la détermination de la Monusco d’accompagner la Rdc dans sa marche vers la paix, la stabilité y compris la politique. S’agissant du processus électoral, l’un des points débattu avec le Chef de l’Etat Congolais dans ce tête-à-tête, le diplomate onusien a vite encouragé tous les Congolais d’aller au dialogue inclusif, faisant remarquer par voie de conséquence que « La solution de la Rdc ne viendra pas des Nations-Unies, mais plutôt des Congolais eux-mêmes ». Dans cette perspective, Maman Sidikou dit attendre voir comment les choses vont-t-elles se mettre en place dans les prochains jours, afin d’apporter leur soutien en fonction de la demande qui sera faite. Toutefois, il a assuré que la disponibilité de leur Mission celle d’aider le Secrétaire Général de l’Onu à agir dans le sens ci-haut évoqué. Le porte-parole de la Monusco, Félix Prosper Basse, est lui aussi revenu sur le dialogue devant permettre aux Congolais d’échanger sur des divergences qui les opposent. Au cours du point de presse hebdomadaire du mercredi 25 novembre 2015, il a émis le souhait de voir les Congolais discuter entre eux, créer un espace politique pour que toutes les expressions puissent affirmer et se décliner. Il a brandi la Résolution 2211 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies donnant mandat à la Monusco, d’entreprendre de bons offices si les parties concernées le demandaient. C’est ainsi qu’il a affirmé la volonté de leur mission, celle d’accompagner les acteurs Congolais à trouver des solutions au sortie du dialogue, au nom évidement, de l’intérêt supérieur du peuple et des élections apaisées a-t-il soutenu. Au sujet des informations faisant état de la présence des infiltrés dans le camp des réfugiés burundais à l’Est du pays, Félix Basse qui n’a rien affirmé ni infirmé, a préféré attendre les rapports de l’enquête sur ces rumeurs. Toutefois, il a fait savoir que depuis la situation de crise au Burundi, près de 18775 réfugiés burundais sont arrivés dans la plaine d’Uvira et aussi au camp des réfugiés de Lusenda, ajoutant que les autorités congolaises ont pris toutes les dispositions relatives, en y mettant, pour des raisons de sécurité naturellement, une unité de la police pour faire régner l’ordre et desceller les infiltrés. En soutien aux Forces congolaises dépêchées sur place pour la défense poursuit-il, la Monusco avait déployé sa Brigade du Sud-Kivu dans le camp Lusenda. En tout état de cause, le porte-parole de la Mission onusienne a appelé toujours à la vigilance aux côtés des Forces de défense congolaise.
Didier Okende Wetshi