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Lecture: KALAA MPINGA, LES RAWJI … ENFER OU PARADIS : Mbuji-Mayi veut la relance de sa MIBA
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Le Maximum > Economie > KALAA MPINGA, LES RAWJI … ENFER OU PARADIS : Mbuji-Mayi veut la relance de sa MIBA
Economie

KALAA MPINGA, LES RAWJI … ENFER OU PARADIS : Mbuji-Mayi veut la relance de sa MIBA

LE MAXIMUM
LE MAXIMUM 20 novembre 2015
Mis à jour 2015/11/20 at 5:01
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Le siège de la Miba à Kinshasa
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Elle se politise, la crise que traverse la MIBA. A Mbuji-Mayi – qui demeure le centre névralgique de l’espace kasaïen, quoique saucissonné-, les complaintes du «Kasaï  région-laisser-pour-compte», du «Kasaïen luba paria» gagnent l’opinion. La Dakor, un mouvement citoyen type «Y en a marre» a même tenté, mais sans succès, de dégager Ngoy Kasanji, le représentant de l’Etat à Mbuji-Mayi.

Dans l’espoir de calmer la tempête de contestation qui va se politisant, la société civile a même offert de tartiner la Minière pour sauver ce qui peut l’être. Niet du banc syndical. Pourtant, enfer ou ciel, peu importe, il faut des soins d’urgence à la MIBA qui est  financièrement exsangue, d’après le check-up dressé par sa commissaire au compte, Eliane Munkeni.

Après un prêt de 11 millions de dollars obtenu contre un gage de 4 titres miniers  en 2005, la MIBA pourrait à nouveau se tourner vers la RAWBANK, propriété des frères pakistanais Rawji,  pour un emprunt additionnel de 85 millions de dollars. Le 15 septembre 2015, le DG intérimaire de la Minière, Dieudonné Mbaya Ciakanyi, avait laissé entendre que cette somme pourrait être décaissée à l’issue des négociations en cours entre la banque et la MIBA. Courant août 2015, une institution financière indienne, PML, a également  proposé  d’injecter 35 millions de dollars et doter la MIBA des engins lourds pour faciliter l’exploitation du diamant dans des roches dures des kimberlites. Avis d’experts, ça ne serait que cautère sur jambe de bois.  Plus d’une fois,  les quelque  3.400 agents de la Minière se sont prononcés et ont manifesté pour du nouveau, pour MWANA AFRICA, dirigé par un fils du terroir. Kalaa Mpinga, le fils de l’ancien ministre Mobutu, Mpinga Kasenda. Bémol, de lui, l’on dit qu’en janvier 2001, il aurait tenté en vain d’amadouer Robert Mugabe pour le faire adouber Chef de l’Etat dans la suite des incertitudes inhérentes à l’assassinat de M’zee Kabila. Depuis l’homme est présenté, à tort ou à raison,  comme personna non grata en R-dC. Pourtant, officiellement, l’Etat n’a jamais décidé du bannissement du fils Mpinga Kasende, ancien Premier ministre sous Mobutu.

MWANA AFRICA a, en effet, racheté, en 2006, la SIBEKA, actionnaire minoritaire avec 20% des parts dans MIBA. L’Etat, actionnaire majoritaire à 80%, n’a jamais été mis au courant de cette transaction. Depuis, la  SIBEKA propose à l’Etat un montage financier pour la relance de la MIBA, selon un rapport conjoint daté de mi- octobre et rédigé par la ministre du Portefeuille, Louise Munga,  et son collègue des Mines, Martin Kabuelulu. Mais l’offre de la SIBEKA est assortie de préalables que les deux ministres  jugent… irrévérencieux vis-à-vis de l’Etat.

«A notre avis, poursuivent les deux ministres, il n’est pas approprié de fonder les rapports contractuels sur la base de « la stratégie du couteau sous la gorge ». «Je constate, écrit Mme la ministre du Portefeuille au Premier ministre, que la plupart d’exigences exprimées par SIBEKA ne donne pas d’ouverture à la reprise d’une relation harmonieuse. Aussi, je propose que la reprise de contact avec SIBEKA ne puisse se faire qu’après que le gouvernement se soit prononcé sur les exigences de la SIBEKA ».

MWANA AFRICA/SIBEKA exige que la gestion de la MIBA soit cédée, pour une période de 3 ans, à une société spécialisée sélectionnée sur base d’un appel d’offres international auquel la MWANA AFRICA/SIBEKA  aura le droit de soumissionner. Conditionnalité rejetée par la ministre du Portefeuille. Qui soutient que durant une dizaine d’années, toute la gestion de la MIBA était concentrée à Bruxelles ; les approvisionnements, la commercialisation et même les finances. Alors que la MIBA affichait des résultats négatifs, indique Munga Mesozi, la SIBEKA se retrouvait respectivement dans les approvisionnements et la vente de diamant. Le prix de vente officiel négocié par SIBEKA oscillait entre USD 7,00 et USD 11,00/carat alors que, sur le marché, le diamant brut coûtait entre USD 25- USD 35/carat. Cette opacité, poursuit Munga, a continué même pendant la période où SIBEKA assumait le poste d’ADG. SIBEKA était donc au centre de toutes les décisions jusqu’à l’arrêt de leur participation en avril 2009, coïncidant avec l’absence de production de diamant par la MIBA. Et Munga de poursuivre «Le Gouvernement devrait apprécier s’il est souhaitable de donner la Direction Générale de la société à la SIBEKA dont nous déplorons quelques années de gestion calamiteuse ou à une société tierce ». Et voilà SIBEKA qui offre  sa version révisée des statuts de la MIBA dans lesquels elle insère, selon la ministre du Portefeuille, diverses règles nouvelles visant essentiellement à renforcer sa position d’actionnaire minoritaire au sein de la société et son contrôle sur le quorum et le mode décisionnel au sein des organes sociaux. SIBEKA tiendrait à désigner seule l’ADG de la MIBA. Elle préfère  la nomination d’un seul administrateur indépendant alors que l’Etat avait déjà suggéré la désignation d’au moins deux Administrateurs indépendants, l’un par l’Etat et l’autre par SIBEKA.  MWANA AFRICA/SIBEKA, s’oppose également à la proposition du gouvernement d’incorporer aux fonds propres de la MIBA toutes les interventions financières faites par l’Etat à la MIBA. Il s’agit près de USD 25 millions (dont USD 11 millions obtenus, mi-2007, auprès de la RawBank, au taux d’intérêt de 10% pour 2 ans.  Puis plus de USD 3 millions décaissés, entre  2009  et 2013, pour la paie des administrateurs recrutés dont Joffrey Ovian. Et enfin les USD10 millions en 2010 en vue entre autres de la certification des réserves de la Minière). Pour MWANA AFRICA/ SIBEKA, les appuis financiers de l’Etat ne peuvent nullement être considérés comme des dettes contractées par la MIBA. D’autant plus qu’ils n’ont guère contribué à la relance de la Minière de Bakwanga. L’une des conditions posées par MWANA AFRICA/SIBEKA pour la relance de la Minière est l’introduction de la MIBA, 4 ans après sa reprise, en bourse. Proposition approuvée par la Commission   interministérielle, mais que la ministre du Portefeuille a finalement rejeté. Pourtant la Commission ad hoc sur la Minière de Bakwanga (composée d’Experts représentant la Primature, la Vice-Primature en charge du Budget, les Ministères du Portefeuille et des Mines ainsi que le COPIREP) a officiellement recommandé  au gouvernement l’harmonisation des rapports entre les deux actionnaires Etat et SIBEKA, comme préalable à toute initiative de relance de la MIBA. 

PLM

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