Finalement, c’est la Majorité présidentielle qui a pris le dessus sur le G7 dans le bras de fer autour du poste de questeur de la centrale électorale, qui était occupé par le MSR sur le quota de la MP. Jusque lundi au milieu de la journée, Chantal Ngoyi refusait obstinément de rendre le tablier. Placée entre deux feux, d’une part le président de son parti, Pierre Lumbi, qui incitait à la résistance, et de l’autre, l’évidence de la force de la loi dont la jurisprudence indiquait clairement que le poste obtenu au nom de la famille politique revenait à celle-ci. Les sources du Maximum renseignent en plus que l’autorité morale de la MP, Joseph Kabila en personne, a insisté pour que les droits de sa famille politique soient rigoureusement observas. Résultat : au terme de l’entérinement, lundi 9 novembre 2015, des deux candidats de la société civile et de la MP au bureau de la centrale électorale, Aubin Minaku a annoncé aux élus du peuple la démission de Chantal Ngoyi, intervenue tard dans la journée.
La Majorité présidentielle avait, pour sa part, dûment sommé le G7 de libérer tous les postes lui revenant dans les institutions de la République. C’est seulement lundi 9 novembre donc que la questeur de la Ceni est a déposé sa démission au bureau de l’Assemblée Nationale. Il reste maintenant à la composante, la Majorité présidentielle, de présenter la candidature de son remplaçant.
Didier Okende Wetshi