L’Union européenne est toujours préoccupée par le processus électoral en RD Congo. Son représentant, Michel Dumont, reçu le mercredi 4 novembre 2015 par le président de l’Assemblée Nationale, Aubin Minaku, a indiqué qu’on peut réduire le coût des élections dans des proportions considérables si on s’y prend à temps. Le plénipotentiaire européen a donné l’exemple du transport du matériel, qu’il dit être moins couteux s’il se réalisait à l’avance par bateaux, au lieu d’un transport par avion en dernière minute. Les sommes prévues pour les élections dans le projet du budget 2016 sous examen au niveau du Parlement, permettront l’organisation des élections selon les experts, a encore déclaré Michel Dumont qui s’est dit confiant quant à leur organisation dans les conditions satisfaisantes, si l’on s’y prend à temps, souligne-t-il encore. Toutefois, il reconnait que la loi exige que la diaspora soit enregistrée avant l’élection présidentielle, hors mis les autres cas tels que les omis, les militaires inscrits indûment, les morts dont les noms doivent être raillés parce ne pouvant plus voter, etc. Pour lui, il y a toute une série des questions à régler, qui exigent le consensus de l’ensemble de la classe politique congolaise, après quoi la machine se mettra en place et cela sera facile. Il faut retenir qu’au moment où la communauté internationale se soucie du processus en invitant la classe politique à dégager un consensus en marge des futures échéances, certains courants politiques, spécialement de la dynamique de l’opposition, semblent se boucher les oreilles en refusant de prendre part au dialogue d’où sortira justement le consensus voulu.
Didier Okende Wetshi