Le bureau politique de la Majorité présidentielle élargi à son allié, le Parti lumumbiste unifié (Palu), est passé à la vitesse supérieure en décidant de présenter et de déposer au Bureau de l’Assemblée Nationale, la candidature du remplaçant du G7/MSR, Chantal Ngoy qui s’entête à libérer un poste inscrit sur son quota. Dans un communiqué daté du mercredi 4 novembre 2015, portant la signature de son secrétaire général adjoint, la MP fait savoir qu’en dépit de son appel en direction du G7 de quitter le poste de questeur qu’il occupe au bureau de la CENI, entendu que ce groupe des frondeurs fait désormais partie de l’opposition, aucune suite favorable ne lui est parvenue. Au G7, on avance qu’à partir du moment où on œuvre à la CENI on cesse d’appartenir à quelque famille politique que ce soit compte tenu de la neutralité et de l’indépendance inhérente à la centrale électorale. Argument rejeté lundi 2 novembre dernier par le député national Ramazani Shadari, président du groupe parlementaire Pprd et alliés, pour qui l’indépendance évoquée par le G7 ne vaut que dans le traitement des dossiers qui requiert une parfaite neutralité. A partir du moment où les frondeurs se ont migré dans l’opposition, il va de soi que leurs membres au sein de la CENI comprennent et quittent en toute modestie. Ramazani Shadari s’est étonné que les mêmes qui ont réclamaient les départs des membres du bureau de la CENI pour une reconfiguration, se rebiffent aujourd’hui.
Didier Okende Wetshi