Le projet de loi des finances 2016 présenté par le premier ministre, Augustin Matata Ponyo, a été déclaré recevable à la séance plénière du mercredi 28 octobre 2015. Cela, après que le chef du gouvernement eut fourni des réponses aux préoccupations soulevées par les députés nationaux lors du débat général consacré du lundi 26 octobre.
A titre de rappel, les inquiétudes des députés nationaux portaient sur les retombées sur le vécu des populations de la stabilité macroéconomique, au regard de l’emploi, du pouvoir d’achat, du vécu quotidien, de la répartition des ressources financières de l’Etat, de la réforme institutionnelle et administrative, de la préparation des élections, de la problématique de la mise en œuvre de la décentralisation et de la mobilisation des recettes.
Dans réplique, mercredi 28 octobre, le chef de l’exécutif a eu des mots justes pour emporter la conviction de ceux qui y étaient disposés. Suffisant pour que la représentation nationale déclare le projet de loi des finances recevable.
Dans sa réplique, Matata Pongo souligne, par exemple en ce qui concerne la croissance économique, que ses fruits sont perceptibles à travers l’amélioration évidente du pouvoir d’achat des populations. Le ciel s’éclaircit aujourd’hui, a déclaré le chef du gouvernement, promettant que son gouvernement travaillera en tenant compte des avis du parlement.
Matata Ponyo n’a pas loupé l’occasion de rappeler aux députés le souci gouvernemental de s’investir comme par le passé, dans le social de la population en accordant une part importante aux secteurs de l’enseignement (15%), de la santé (10%) et de l’agriculture (8%).
Ce à quoi il faut ajouter que le projet de loi des finances déposé et accepté par l’Assemblée Nationale, accorde une place de choix aux élections qui se profilent à l’horizon. Le premier ministre a profité de l’occasion pour assurer que des dispositions ont été prises afin que tous les cycles électoraux soient organisés. En termes clairs, le chef de l’Exécutif a indiqué qu’il y a des ressources suffisantes dans le budget pour les élections, évaluées à 535,8 milliards de Fc, soit 500 milliards sur ressources propres, et 35,8 milliards de ressources extérieures.
Didier Okende Wetshi