Il n’est ni Einstein ni Lavoisier, Fabrice Pwela. Le député l’a encore prouvé, samedi 17 octobre après la plénière de la chambre basse du parlement consacrée à l’élection aux postes de 1er vice-président et de rapporteur du bureau. Courroucé par le rejet de sa candidature à l’élection au poste de rapporteur de la chambre des députés, l’honorable Pwela a quasiment arrangué la presse, accusant Lambert Mende de tout régenter, au gouvernement, au parlement … une incroyable bourde qui de hisser l’homme au-dessus de sa taille.
Car, prétendre que le député national de l’opposition Albert Fabrice Pwela a échoué à l’élection au poste de rapporteur du Bureau de l’Assemblée nationale serait une grosse erreur. Sa candidature n’a simplement jamais été retenue. Pour cause d’usurpation de qualité. Les votes du week-end dernier concernant exclusivement la majorité présidentielle, conformément à l’article 24 alinéa 1 et 3 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale qui stipule que « …pour l’élection des membres du Bureau de l’Assemblée Nationale, il est tenu compte notamment des critères de formation, d’expérience, crédibilité et honorabilité. Chaque famille politique ne présente des candidatures qu’aux postes qui lui sont attribuées». Un communiqué du bureau affiché au Palais du Peuple samedi dernier avant les joutes électorales était, lui aussi, édifiant. Il expliquait que «En revanche, la candidature au poste du rapporteur présenté par Albert Pwela, membre de la famille politique opposition n’a pas été retenue au regard des dispositions de l’article 24 alinéa 3 ».
Non, tous ces éléments de conviction n’ont pas ébranlé la détermination de Albert Fabrice Pwela à s’offrir la vedette. En s’en prenant à Lambert Mende Omalanga, l’autorité morale de la Convention des Congolais Unis (CCU), le parti politique dont le candidat a raflé les votes au poste de rapporteur de la chambre basse du parlement. Rappelons que le nouveau rapporteur, le Dr Nono Berocan Keraure, remplace le MSR Norbert Ezadry.
Didier Okende Wetshi