Dans une déclaration à la presse le week-end dernier, le Front populaire contre la révision constitutionnelle, une organisation politique que dirige l’ex-député national Lisanga Bonganga depuis qu’il est parti de l’opposition politique dite responsable, fait état de la saisine de la justice par le Front, pour mettre en accusation la Commission Electorale Nationale Indépendante. La CENI est accusée d’abus de pouvoir et indirectement, d’escroquerie. Lisanga soutient avoir réuni un panel d’avocats qui a reçu mission de diligenter la plainte du Front populaire contre la révision de la constitution, qui se serait ainsi constituée partie civile pour défendre les intérêts des candidats députés provinciaux.
En fait, le nouveau dada de Lisanga et ses amis, après de nombreux autres aussi contradictoires les uns que les autres, c’est d’accuser l’administration électorale de n’avoir pas organisé les élections provinciales le 25 octobre de l’année en cours. Mais aussi, de troubler le front en affichant un mutisme sur la question après avoir perçu les cautions des candidats, selon cet ancien député.
Didier Okende Wetshi