Le député Floribert Luhonge Kabinda Ngoy a été élu samedi 17 octobre 2015 au poste de 1er vice-président de l’Assemblée nationale, en remplacement de Charles Mwando Nsimba démissionnaire, par 271 voix aux dépends de son collègue, Henry Thomas Lokondo qui a obtenu 169 voix, sur un total de 441 votants, dont 2 bulletins déclarés nuls. Une élection qui confirme que la famille politique de Joseph Kabila contrôle bel et bien la chambre basse du parlement, malgré le départ des frondeurs du G7.
La Majorité parlementaire a également réussi à porter au perchoir son deuxième « pion », le député Nono Berochan de la CCU de Lambert Mende, élu rapporteur pour succéder à Norbert Ezadry Eguma qui a délibérément quitté son poste, répondant au mot d’ordre de son parti, le Mouvement social pour le renouveau (MSR), membre du G7 qui a opté pour l’opposition. Cet élu de l’Ituri a pulvérisé tous les calculs en arrachant la bagatelle de 335 voix au détriment de Espérance Musafiri qui n’en a obtenu 94 voix sur un total de 442 votants dont 13 bulletins déclarés nuls.
Le choix de ces deux nouveaux membres du bureau de l’Assemblée nationale, particulièrement en cette période de turbulence politique à la suite de plusieurs démissions au sein de la majorité, est une preuve éloquente de la détermination des députés membres de la famille politique du Chef de l’Etat à demeurer unis en toute cohésion.
Auparavant, la plénière avait rejeté une pétition émanant d’un groupe de députés vraisemblablement appartenant à l’opposition qui revendiquait la déchéance de certains membres du bureau dont le 2ème vice-président, le questeur et le rapporteur adjoint. Cette pétition contenait des éléments considérés des faux en écriture et usage des faux. Le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku a, à cet effet, envisagé d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs de ladite pétition.