Les deux postes du bureau de l’Assemblée Nationale restés après la double démission du premier vice-président, Charles Mwando Nsimba, et du rapporteur, Norbet Ezadry, reviennent de droit à la majorité présidentielle. C’est ce qui est ressorti de la plénière du mercredi 14 octobre 2015 à la chambre basse du parlement. Le président du bureau, le PPRD Aubin Minaku a mis le holà sur les prétentions de l’opposition parlementaire à obtenir une place supplémentaire. C’est à la majorité présidentielle qu’il échoit de pourvoir au remplacement de deux de ses membres qui ont rejoint la G7.
Aubin Minaku a indiqué le processus de remplacement des démissionnaires. Tout en rapportant les conclusions des différents contacts aussi bien avec les députés nationaux de l’opposition, reçus tour à tour puis en plénière, et ainsi ceux de la majorité. Le calendrier de l’élection partielle des membres du bureau prévoit pour la journée du jeudi 15 octobre, le dépôt des candidatures au bureau du Président de l’Assemblée Nationale des candidatures, l’examen des dossiers déposés et l’affichage des noms des candidats retenus. Le vendredi 16 octobre débute la campagne électorale et le samedi 17 octobre 2015 intervient le vote aux postes de 1er vice-président et de rapporteur. Aucune objection n’a été faite par l’opposition qui réclamait 3 postes deux jours auparavant au Fleuve Congo Hôtel, parce que le nombre de ses sièges se serait accru avec la fronde qui a abouti à la création du G7. En fait, sur les 80 sièges des députés du G7, il semble que seulement une quarantaine aurait quitté la majorité présidentielle.
En ce qui concerne le poste de questeur de l’assemblée nationale occupé par l’ARC Elysée Munembwe, il ne peut non plus revenir à l’opposition parce que l’intéressée qui n’a pas démissionné a plutôt été exclue de son parti politique.
En plus de ces arguments, Aubin Minaku a rappelé à ses collègues députés que la configuration du bureau de l’Assemblée nationale se définit au début de la législature et non au milieu, car chaque parti politique fait le choix de son appartenance à un groupe parlementaire. Rappelons en passant que la majorité parlementaire dispose de 10 groupes parlementaires, contre deux pour l’opposition.
Didier Okende Wetshi