Le compte à rebours est lancé pour l’élection du 1er vice-président et du rapporteur du bureau de l’assemblée nationale. Comme prévu, la journée de jeudi 15 octobre a été consacrée au dépôt des candidatures au bureau. Jusque 18 heures, heure limite de dépôt des candidatures, seuls les dossiers de Henri Thomas Lokondo et de l’honorable Luhonge avaient été réceptionnés pour le compte du poste de 1Er vice-président de l’assemblée nationale.
Les deux candidats, tous de la majorité présidentielle, s’affronteront samedi 17 octobre, malgré le mot d’ordre de leur famille politique qui a jeté son dévolu sur l’honorable Luhonge, en raison de son appartenance à la même province que le 1er vice-président démissionnaire, Charles Mwando Nsimba.
Henri Thomas Lokondo aura donc décidé de désobéir au mot d’ordre de sa famille politique mais lui permettra néanmoins d’évaluer la fidélité des élus qui se réclame de la famille joséphite, selon qu’il réussira à se faire élire ou non. L’élu de Mbandaka dans la province de l’Equateur a, en effet, déclaré bénéficier du soutien de nombre de députés nationaux qui non seulement l’ont encouragé mais aussi lui ont promis leurs voix lors du vote.
Au poste de rapporteur de l’assemblée nationale, au moins deux candidatures de la majorité présidentielle avaient été déposées avant 18 heures jeudi 15 octobre. C’est celle du député CCU de l’Ituri, le Dr Berocan Nono, et celle de Espérance Musafiri qui se présente en indépendante. Même si le député opposition Fabrice Puela a été aperçu le même jeudi vers 15 heures dans les couloirs du Palais du Peuple. Interrogé par Le Maximum, l’homme a affirmé avoir, lui aussi, déposé son dossier pour l’élection au poste de rapporteur. Une candidature de provocation, sans doute, parce que les candidatures étaient exclusivement réservées à la majorité présidentielle qui remplace deux de ses représentants au bureau de l’assemblée nationale, démissionnaires.
Didier Okende W. et J.N.